Une société russe gouvernée par des hommes sages s’appuyant sur des valeurs humaines et religieuses traditionnelles immuables, en 1917 c’était fini aussi...
L’objectivité constante dont tu dois faire preuve pour capter la réelle substance de la situation impose un regard concentré sur l’instant et l’avenir proche. Or, la concentration assidue sur l’instant et l’avenir proche perturbe l’intégration du concept de cycle. Qui d’après moi altère la véracité de tes analyses.
Paradoxalement, et c’est un paradoxe observable partout dans la nature, les choses doivent disparaître pour perdurer.
Nous vivons en réalité une très belle époque. Très rigoureuse et dure, mais une véritable époque pivot.
En endurant ce qu’ils nous imposent aujourd’hui avec courage mais sans résignation, en cultivant l’esprit de révolte intelligent honnête mais violent partout où cela est possible, nous nous apprêtons à inverser la vapeur.
L’erreur consiste à vouloir des changements pour son propre compte et son propre temps de vie. De vouloir jouir d’un changement immédiat.
Or, je pense que plus nous couvons l’œuf sans provoquer l’éclosion, plus l’oiseau sera gros.
C’est pour cette raison que je n’ai jamais adhéré au concept de quenelle et autre selfie publique, pas plus qu’aux manifestations et autres sondages... Plus nous grossissons dans l’ombre, mieux c’est.
Et aujourd’hui dans les esprits de la plupart des français (et de bien d’autres), en bien ou en mal, nous prenons déjà 10 fois plus d’importance que les intervenants du système politico médiatique ne le souhaiteraient.
Il y a 10 ans ils riaient des "complotistes farfelus" et la foule de moutons se gaussait devant Canal+...
Aujourd’hui les moutons chuchotent pendant les gags des pitres de canal+ et les pantins du journal (et du système en général) ne font plus un radis.
Bilan : Ils durcissent le cap et le ton en espérant que la théorie du mensonge répété (de Goebels il me semble) marche quelques soient les paramètres de l’environnement et leur variabilité dans le temps.
Je parie sur le contraire, et le temps, pour l’instant semble me donner raison.