La « crise des migrants » prend chaque jour davantage une tournure apocalyptique. Ainsi l’OCDE, dans son dernier rapport sur le sujet, annonce qu’un million de demandes d’asile seront enregistrés en Europe en 2015.
Un chiffre à mettre en parallèle avec celui de 2014 : cette année-là, 626 000 dossiers avaient été déposés. L’Organisation de coopération et de développement économiques indique qu’entre 350 000 et 450 000 personnes devraient obtenir un droit de séjour.
Le rapport souligne également que désormais, les « migrants » optent pour l’axe Turquie-Grèce-Balkans pour pénétrer en Europe, s’avérant plus sûr que la traversée via l’axe Libye-Italie. Autre information, qui bat en brèche les mensonges médiatiques : les ressortissants des pays en guerre, comme la Syrie, l’Irak ou l’Afghanistan, ne représentent respectivement que 14%, 7% et 6% des demandes. La migration est donc économique et non pas liée aux conflits qui déchirent le Proche-Orient.
Plus de deux millions de réfugiés syriens seraient actuellement basés en Turquie, dont 600 000 enfants : la question de leur départ de l’Europe pourrait se poser, au vu des politiques d’accueil généreuses de certains pays européens.
Les capitales occidentales ne parviennent pas à s’entendre sur une politique commune face à l’afflux de centaines de milliers de clandestins sur leur sol et n’ont plus désormais que deux options : édifier des clôtures barbelés à leurs frontières comme la Hongrie, la Bulgarie et bientôt la Macédoine afin de stopper leur franchissement, ou bien accepter de recevoir chacune des milliers de personnes, avec les nombreux désordres que constituent de tels mouvements de populations. Ainsi, la Deutsche Bahn a pris la décision de stopper aujourd’hui et jusqu’au 4 octobre le trafic ferroviaire sur l’axe Munich-Salzbourg-Vienne-Budapest.