La présidente du Front national a déclaré lundi sur franceinfo qu’elle pourrait éventuellement « céder la place » à un « meilleur » candidat qu’elle pour la présidentielle de 2022.
Jamais deux sans trois pour Marine Le Pen ? Rien n’est moins sûr. Après deux tentatives infructueuses en 2012 et 2017, la présidente du Front national envisage désormais une autre candidature frontiste que la sienne en 2022.
Sèchement battue par Emmanuel Macron, malgré un record historique de voix, Marine Le Pen se dit en effet prête à « céder la place » si un(e) « meilleur(e) » candidat(e) qu’elle s’impose.
À la question de savoir si elle pouvait encore être élue un jour présidente de la République, la présidente du futur ex-Front national éclate de rire avant de répondre par l’affirmative, en nuançant cependant son propos.
Marion Maréchal-Le Pen, partie pour mieux revenir ?
« Bah ça me fait rire, pourquoi ? Parce que je suis une responsable politique qui oeuvre et me bats, je crois sans compter ni mon temps ni mon énergie, pour défendre les Français depuis de nombreuses années. Par conséquent, si je suis la mieux placée dans cinq ans pour porter les idées qui sont les nôtres, je serai à nouveau candidate. S’il y a quelqu’un qui est mieux placé que moi, eh bien je céderai la place à celui ou celle qui est le mieux placé pour défendre les idées nationales », a-t-elle déclaré sur franceinfo.
Cette confidence de celle qui reste la cheffe incontestée du FN relancera certainement les rumeurs d’un retour par la grande porte de Marion Maréchal-Le Pen, laquelle a mis sa carrière politique entre parenthèses après la défaite de sa tante le 7 mai dernier.