« La question du remplacement des professeurs manquants par des gens qui étaient formés en quatre jours, exactement au même moment, d’ailleurs, où on a autorisé dans les crèches que n’importe quel adulte non formé à la petite enfance vienne pallier le manque du taux d’encadrement dans les structures d’accueil, pour moi c’est quand même… J’veux dire, quand on a dit ça, on a tout dit. Mais en fait on est qui ? On est qui pour faire ça à nos enfants ? On est qui pour dire "mais n’importe qui peut s’occuper de toi" ? Et puis je le paye au lance-pierre, et puis je le forme pas, et puis je le supervise pas dans sa pratique… On se vautre dans quoi, là ? C’est de la décadence totale, pour moi. »
« Qu’en revanche, à un moment donné, on prenne une décision qui fait des dégâts, mais c’est nouveau, on sait pas, OK. Que quand y a des lanceurs d’alerte, que y a des chiffres, que y a une vague pédopsychiatrique sans nom, qu’on voit des choses qu’on a jamais vues en pédopsychiatrie, y ait pas de remise en question, alors oui, y a vraiment un problème. Y a vraiment un problème, et visiblement les décisions n’ont pas été prises au nom de la santé, mais pour des raisons politiques. »
« Moi, j’appelle ça un moment eschatologique. Pour moi, on vit quelque chose spirituellement d’un vrai combat entre l’ombre et la lumière […]. »