Après avoir voté une loi d’ouverture du mariage aux homosexuels, le Brésil vient de célébrer son premier mariage entre trois personnes. Une décision qui découle directement de la loi sur le mariage pour tous. On vous aura prévenus !
Un an après avoir célébré le premier mariage civil homosexuel, le Brésil vient de consacrer le premier « ménage à trois » officiel. Un homme et deux femmes ont donc été mariés par la notaire de Tupa (430 km de São Paulo ), Claudia do Nascimento Domingues.
Cette dernière a déclaré à l’AFP que sa « fonction n’est pas de juger si cette situation est correcte ou pas », avant de préciser qu’elle avait agi en parfaite légalité. « C’est quelque chose de nouveau, mais je ne l’aurais pas fait si la loi l’interdisait explicitement », a-t-elle expliqué.
La logique juridique est implacable : si un mariage ne définit plus l’union entre un homme et une femme mais qu’il consacre désormais l’amour, pourquoi ne pas marier un homme et deux femmes qui s’aiment ? Et la justice brésilienne, pourtant considérée comme étant conservatrice, a été obligée de céder et d’accepter cette nouvelle forme d’union, puisque le loup (la loi sur le mariage pour tous) était entrée dans la bergerie (le foyer familial).
Ainsi, interrogé par l’AFP, Nelson Sussumu, membre de l’Ordre des avocats de São Paulo et spécialiste en droit de la famille, a souligné qu’« ils ont fait ce contrat, il n’y a rien d’illégal à cela ».
Mais chut ! Quiconque oserait poser la question de la polygamie comme conséquence du mariage pour tous est un vilain facho homophobe ! Dire qu’un maire UMP s’est fait trainer dans la boue par l’ensemble de la classe politique et médiatique, pour avoir simplement posé cette question qui coule de source.
On ne parle même pas du coût exorbitant que les multiples demandes de ce genre vont faire payer à la justice (et donc au contribuable) pour décider si l’on peut épouser deux femmes, sa tante, son chien ou une carotte. C’est bien que l’argent public serve à quelque chose…