Maquillée en Nabilla, liftée en mamie Kardashian, la pasionaria pornocrate de gauche qui dénonce tous les fascismes défend son dernier livre, sans intérêt ni style, face à un jury complaisant composé de ce que le Système peut produire de mieux-pensant.
Uniquement pour ceux qui veulent voir un débat truqué illustrant la vacuité de nos élites intellectuelles.
La seule question qu’on peut se poser est : à la place de quel véritable écrivain cette quiche creuse est-elle invitée ?
Résumé de la philosophie de Iacub par Ruquier :
« Votre héroïne et son mari, ils ont un idéal commun... L’idéal commun de ce couple c’est de ne pas procréer, de ne pas se remplir de bébés monstrueux qui deviendraient des adolescents cruels, vous préférez écrire des livres plutôt que de faire des enfants. »
Marcela propose alors sa théorie du couple, avec sa préférence pour le « mariage de groupe » (comprendre la partouze ?), afin « que le couple ne soit pas la structure de base ». Selon la penseuse, la solitude dont souffre nombre de gens, ainsi que les suicides dus aux divorces, sont les conséquences fâcheuses d’une société basée sur le couple unique, à savoir hétérosexuel « bourgeois ». Heureusement, Yann Moix, qui affirme avoir été passionné par le livre, ce qui sauve Marcela, qui part un peu en sucette dans ses explications vaseuses, pose une question dérivatrice. L’écrivain devenu chroniqueur (une promotion) établit alors un parallèle très osé, entre la libération sexuelle et l’explosion des serial killers.
Du faux qui interroge du bidon, on nage en plein surréalisme, mais c’est assez rigolo de voir tout ce petit entre-soi s’empêtrer dans ce dispositif foireux.
Lydia Guirous, l’ex-porte-parole des Républicains, aura moins de chance avec son livre #Je Suis Marianne. Les chroniqueurs redeviendront subitement plus sérieux, particulièrement Yann Moix, quand il sera question d’étoile jaune :