« Vous êtes de la communauté ? »
C’est ainsi qu’est accueillie toute personne qui voudrait venir voir le rassemblement des sionistes marseillais ce dimanche 27 juillet. Le ton est donné : ceci est un rassemblement communautaire, vous n’avez pas le droit de vous en approcher et encore moins celui de le filmer de l’intérieur. Il serait en effet fâcheux de pouvoir filmer de près ces sympathiques nervis de l’entité sioniste et d’enregistrer ce qui est réellement scandé par certains d’entre eux. Lorsqu’un drapeau de la Ligue de défense juive apparaît, on s’empresse de le cacher aux yeux des caméras et on n’hésite pas à faire montre d’une certaine arrogance lorsqu’un journaliste s’approche : « Sortez votre carte de presse ! Déclinez votre identité ! » À croire que les vendeurs de jeans du secteur se sont tous transformés en agents du FBI.
Changement de ton avec l’arrivée des contre-manifestants
L’attitude des miliciens se fait plus humble lorsque les habitants des quartiers environnants prennent conscience de ce qui se passe sur le Vieux-Port. Le rythme s’accélère soudainement et le sens pratique prend le dessus : « Finalement, le plus court chemin entre le Vieux-Port et la synagogue passe plutôt par la rue de Breteuil que par la Canebière, non ? » Et voici les quelques 2 000 participants de cette gigantesque Bar Mitzvah qui s’empressent de faire leur alya dans leurs quartiers privés sous la protection de la police de la république. Celle-ci est venue en nombre très important et se tient assez bien dans l’ensemble.
Présence parmi les officiels de Zvi Ammar
Il s’agit du président de sinistre réputation du Consistoire israélite de Marseille.
L’homme est englué directement ou indirectement dans toute une série d’affaires judiciaires, dont un crime de sang : un homme de 40 ans a été abattu sur un parking devant la société de Sylvain « Zvi » Ammar le 8 novembre 2007 par deux hommes en scooter. Il s’agissait d’un cadre commercial employé par une société monégasque qui sortait d’un rendez-vous au siège d’International Sport Fashion, la société de Zvi Ammar. Les auteurs de cet assassinat sont toujours recherchés. Ammar et son frère se voient reprocher d’avoir modifié l’état des lieux du crime, et d’être intervenus sur l’état de certaines pièces à conviction. Une somme de près de 400 000 euros en espèces, retrouvée sur place, pourrait avoir joué un rôle central dans cette affaire.
C’est tout ? Non non
Zvi Ammar est par ailleurs mis en examen pour abus de biens sociaux et blanchiment, mais n’a pas fait l’objet d’un redressement fiscal.
Il est aussi mis en examen avec son frère et deux autres associés après une plainte déposée par la société Kaufmann et Broad pour une tentative présumée d’obstruction abusive autour d’un projet immobilier.
Vous en voulez encore ?
Zvi Ammar est également connu comme le plus grand marchand de sommeil de Marseille ! Propriétaire de plusieurs hôtels sur le cours Belzunce et rue de la Fare, il a défrayé la chronique lors de la fermeture de l’hôtel Bardo et de sa condamnation pour cause d’insalubrité. Son empire s’étend du cours Belzunce –où il possède plusieurs boutiques qui écoulent la marchandise bas de gamme fournie par la société Svitex – au Maghreb.
C’est derrière ce genre de personnage que les sionistes marseillais ont célébré le massacre des innocents ce dimanche 27 juillet à Marseille.
E&R Marseille
Un reportage de :
Georges Profonde
Alexandre Nouh
et Emile2Mars.