Quel climat… On en pleurerait s’il n’était pas préférable de garder la tête haute.
Des CRS mobilisés pour contrôler des tickets de théâtre, des drapeaux jaunes et noirs qui, pour le coup, rappellent par leur logo d’une rare brutalité ceux des milices extrémistes de l’entre-deux guerres, des discours incohérents, des slogans absurdes à la gloire d’un pays dont les français se foutent éperdument, occupés qu’ils sont à tenter de survivre aux difficultés économiques orchestrées par des banquiers rapaces.
A qui profite le trouble ?
Qui a intérêt à diviser le peuple de France en clans fanatisés afin qu’il ne puisse se soulever et lutter contre les vrais ennemis communs que sont la finance et les élites auto-proclamées qui nous enfument un peu plus chaque jour comme des taupes ?
De la tristesse à la colère il n’y a qu’un pas, et c’est là le plus regrettable.
Ici on parle de réconciliation, pas de guerre civile, ou alors j’ai mal lu et mal compris ?
Je crains, pour mes enfants, le moment où cette minorité endoctrinée par la victimisation obscène dépassera la limite de la tolérance en piquant une fois de trop un peuple déjà aux abois et qui n’aspire qu’à une paix digne et fraternelle. Quand le moustique de la bêtise provoquera pour de bon la colère du taureau et que celui-ci laissera libre cours à sa colère, alors le pays aura une vraie raison de trembler.
Sans jouer les Cassandre, je m’inquiète raisonnablement du gouffre qui nous attend tous, jeunes et moins jeunes, et de toutes les couleurs.
Répondre à ce message