Alors que la Russie avait annoncé une baisse de la production de son pétrole brut et malgré les très nombreuses sanctions entreprises contre son industrie par les membres de l’Union européenne, les exportations de pétrole russe se portent à merveille, atteignant même un record depuis 3 ans.
C’est un comble. Malgré la pluie de sanctions de l’Union européenne et du G7, les exportations de pétrole russe résistent et ont même atteint en mars leur plus haut niveau depuis trois ans, mais la manne qu’elles procurent à Moscou est moindre que l’an dernier, selon le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) publié vendredi 14 avril. Les expéditions totales de pétrole ont augmenté en mars de 600.000 barils par jour à 8,1 millions de barils par jour, en comptant les produits pétroliers raffinés, qui ont grimpé de 450.000 barils par jour à 3,1 millions de barils journaliers.
« Les exportations russes de pétrole en mars ont atteint leur plus haut niveau depuis avril 2020 grâce à l’augmentation des flux de produits qui sont revenus à des niveaux observés pour la dernière fois avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie », relève l’AIE, basée à Paris, dans sa dernière livraison mensuelle. En conséquence, « les revenus estimés ont rebondi en mars de 1 milliard de dollars à 12,7 milliards de dollars », mais ils demeurent 43% moins élevés qu’il y a un an, relève l’AIE.
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