Collabeur un jour, collabeur toujours : le député PS de la 10e circonscription de l’Essonne Malek Boutih, proche de Manuel Valls, et donc soutien d’Emmanuel Macron pour la présidentielle, déclare : « C’est l’effondrement de Benoît Hamon dans les sondages qui signe la fin du PS. »
Petite sélection de ses plus belles prises de position sur ce sujet, dans la droite ligne de la stratégie de son mentor Julien Dray :
« Un Parti socialiste en-dessous de 10 % n’est plus un parti capable de gagner et donc de gérer le pays. »
« La manière dont Benoît Hamon a conçu sa campagne, c’est-à-dire en allant sur le même terrain que Jean-Luc Mélenchon, est une erreur. Pourquoi ? Parce que Jean-Luc Mélenchon est plus cohérent, plus talentueux. »
« Benoît Hamon est en réalité minoritaire au Parti socialiste. Ce sont des électeurs hors PS qui ont voté Benoît Hamon à la primaire. »
« Le PS est à la fin d’un cycle. Quand on change, il faut changer de nom, de pratiques, de modes d’adhésion. Le PS a moins d’adhérents qu’un club de supporteurs de foot. »
Malek Boutih a d’ores et déjà annoncé qu’il voterait pour Emmanuel Macron dès le premier tour de la présidentielle, « pour faire barrage à Marine Le Pen ».