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Maïwenn Le Besco, incarnation politique et sexuelle des dérives du cinéma français

C’est une femme étrange, au destin vraiment singulier. Elle est à la fois connue, comme actrice puis réalisatrice, et inconnue, peu saisissable par son cheminement. Le compte Twitter Mondial Cinéma en a fait une bio rapide, mais peu Wikipédia dans l’esprit. On ne citera ici que ce qui se distingue de la bio aseptisée pour le grand public. On commence par sa mère, car qui connaît la mère, comprend la fille...

 

 

Le décor est planté : famille déglingos, mère à la sexualité crue, Maïwenn est poussée dans les castings dès l’âge de 3 ans. Elle débute à 5 ans dans L’Été meurtrier avec Adjani, sa mère se barre, son père la bat. À 13 ans, sexy en diable, elle fait la couv du magazine 20 Ans et joue dans La Gamine au côté de Johnny.

C’est alors qu’elle rencontre le cinéaste Luc Besson, au top de sa carrière avec les 10 millions d’entrées du Grand Bleu en 1988, et en couple avec Anne Parillaud, la future actrice de Nikita (1994), un carton qui va lui rapporter le César de la meilleure actrice. Anne a 30 ans, Maïwenn 14. Luc bascule.

Anne écrira plus tard un livre sur les abus sexuels dans l’enfance, Les Abusés, qui débouchera sur ses relations avec des « pervers narcissiques ». Elle quittera sa famille, avec un père incestueux, à 16 ans, pour atterrir dans les mains d’hommes plus âgés. 16 ans, c’est aussi l’âge où Maïwenn donne naissance à Shanna, la fille de Luc Besson. Elle part vivre aux USA avec sa fille pour échapper à la pression médiatique.
Deux ans plus tard, Besson sort Léon, qui cartonne au box-office. Plus de Parillaud ni de Maïwenn : l’actrice principale, Natalie Portman, a 12 ans. Et là on vous laisse découvrir la partie du scénario que les parents Portman ont refusée...

 

 

L’histoire de Luc & Maïwenn s’arrête en 1996, quand le réalisateur rencontre Milla Jovovitch, qui sera la star du Cinquième Élément, un carton international. C’est ensuite la petite sœur de Maïwenn, Isild, qui reprend le flambeau de l’acting : elle tourne notamment dans un film d’Emmanuelle Bercot, où il est question encore une fois de sexe entre mineure et adulte.

Sa mère étant féministe (elle s’assume antisioniste), Maïwenn ne l’est pas, nous apprend Mondial Cinéma. Mais cela ne fait pas de l’actrice-réalisatrice une anti-progressiste : si dans Polisse elle évoque l’enfance violée, avec Joeystarr dans un rôle de flic très à contre-emploi, elle fait des films de gauche fondés sur la victimisation, tout ce qui plaît aujourd’hui.

 

 

Dans Le Bal des actrices, Maïwenn passe de l’autre côté de la caméra et mouline les souffrances et les délires des comédiennes. C’est somme toute très féministo-centré. Mais son féminisme s’arrête là, surtout quand elle annonce : « J’adore être dans la position de la geisha, m’occuper de l’autre, j’ai même un petit côté infirmière. » En outre, elle a refusé de soutenir Adèle Haenel dans sa charge contre le patriarcat et la culture du viol qui régiraient le cinéma français.

 

 

Avant la sortie de son dernier film, Jeanne du Barry (qui ouvrira le 76e festival de Cannes et dans lequel une Maïwenn de 47 ans incarne l’ambitieuse courtisane), elle a défrayé la chronique pour avoir agressé Edwy Plenel dans un restaurant.
Selon toute vraisemblance, elle aurait voulu punir celui qui a lancé la fatwa anti-Besson dans la presse, avec l’affaire Zand Van Roy, l’actrice qui accusait Besson de viol (non-lieu en 2022).

Dans sa plainte déposée le 7 mars, le président et directeur de publication du média d’investigation relate que le 22 février, alors qu’il dinait avec un avocat dans un restaurant du 12e arrondissement, « une femme, précédemment assise, seule, à une autre table (...) a surgi et dans un laps de temps très court a saisi ce dernier par les cheveux avec violence, lui renversant la tête en arrière et esquissant un crachat sur son visage ». (France Info)

Visiblement, elle aime toujours le père de son enfant, et son geste a quelque chose de pas très gauchiste ! De là à dire que Mediapart va la classer à l’extrême droite... On vous disait que Maïwenn était insaisissable.

 

Le « cinéma » de Luc Besson

 






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64 Commentaires

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  • Chateaubriand dans ses Mémoires : " Quand la Révolution eut grandi elle abandonna avec dédain les frivoles apostats du trône : elle avait eu besoin de leurs vices, elle eut besoin de leurs têtes : elle ne méprisait aucun sang, pas même celui de la du Barry " .

     

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  • Politiquement correcte Le Besco dans son film ne dit pas que la du Barry fut dénoncée et trahie par son ancien page, le noir Zamor, dont elle fut la bienfaitrice, et guillotinée en décembre 1793 .

     

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  • Dans tout les cas sachez que Johnny Depp la repoussait lors du tournage et ne s’est nullement abstenu de lui dire de ne pas venir le déranger en cognant à sa loge à tout moment puisqu’il savait quoi faire et quand le faire en tant que professionnel du cinéma ! Hum hum ! Il a bien appris sa leçon avec les mangeuses d’homme ce roi d’Hollywood et ce n’est pas à lui qu’on va le refaire. Maewan manque de conscience et d’élégance, elle semble rechercher continuellement l’attention des hommes, n’es-ce pas repoussant contrairement à la finesse et discrétion d’une femme accomplie par la force tranquille ?

     

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  • Sachez que même le roi d’Hollywood Johnny Depp n’appreciait pas du tout le fait que Maewann se permettait de cogner à son loge à tout moment. Cet acteur professionnel lui a bien fait comprendre qu’il savait quoi faire et quand le faire et svp ne plus jamais venir le déranger (c’est elle-meme qui le dit lors d’un interview) alors Johnny s’y connaissant en mangeuse d’hommes ce n’est pas à lui qu’on va le refaire. Maewann a trop confiance en elle de manière négative, elle a un manque de conscience et d’élégance qui peut repousser l’homme qui reconnaît la finesse et la discrétion d’une femme accomplie par sa force tranquille.

     

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  • Sur la Du Barry je conseille le film de 1954. Très bon.
    Je n’ai pas encore vu celui-ci mais certaines choses me font tiquer. Les acteurs pour la Du Barry et le duc de Choiseul sont notamment trop âgés. Et même Marie-Antoinette mais c’est plus compréhensible.

     

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  • Elle s’est bien battue, vu ce qu’elle a vécu, c’est vrai.
    Cependant, la galoche que lui roule j Starr,ds Polisse, est absolument répugnante.
    Quant à " l’atmosphère électrique qui règne sur le plateau" et son caractère "difficile", c’est du cinoche .
    La grande majorité des acteurs ne souhaite qu’ être Reconnus, "aimés" . C’te blague....
    ( Lire. Cinoche d’Alphonse Boudard, hilarant)

     

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  • #3177761
    Le 16 mai 2023 à 06:46 par Palm Beach Post : "Cult !"
    Maïwenn Le Besco, incarnation politique et sexuelle des dérives du cinéma (...)

    j’ai vu le film Polisse
    et je l’ai trouvé très juste
    Didier Morville très bon
    avec une vraie tronche comme on aime dans le Cinéma français

    c’est crédible, un sujet difficile, ce n’est pas larmoyant,
    bon souvenir

    ce n’était pas gagné, étant donné les antécédents du casting,
    mais là, ils sont vraiment bons, j’y ai cru
    merci à toute l’équipe, rare plaisir de voir un film français actuel de bon niveau

     

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    • #3178223

      Ça n’est que mon ressenti, mais j’avais trouvé ce film très " je suis charlie" , Caroline Fourest compatible, avec plein de clichés wokistes d’avant l’heure, dans les scènes d’interrogatoires des GAV notamment : Le français de souche pédophile, le père musulman intégriste et misogyne. Les femmes fortes flics crypto- féministe, la flic maghrébine ( on est aussi dures que les mecs) je ne sais pas , un truc cloche dans ce film, un truc contre-nature : Joey Starr en flic entouré de femmes alors que le type à construit sa carrière en chiant sur les keufs, c’est un toxico et il a des affaires de violences envers des femmes, et un singe. C’est une vision bourgeoise de la "polisse" : Les pauvres sont alcooliques, violents, ils battent et violent leurs gosses. La petite musique du film c’est : les flics sont protecteurs du peuple et des z’enfants (mais pas des gilets jaunes, ni des chômeurs, des travailleurs pauvres et des retraités précaires).

       
    • Les cashers : le principe des films c’est de montrer des histoires dites un peu extraordinaires, donnant une vision du réel, la réalité dépassant la fiction. En général, chez la police , on ne vient pas pour parler jardinage, donc ça n’est pas des clichés.

       
  • C’est une partie du cinéma français d’aujourd’hui. Besson il est dans la catégorie "Cinéma pour enfants"...

     

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  • L’Eté meurtrier (je me disais bien que j’avais déjà vu cette fillette) ! Ah ce film, il m’a bouleversée à un point ! J’avais 19 ans, je ne connaissais rien encore à l’origine des tourmentes de l’âme, ce film a été le début des révélations...

     

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  • #3178291

    Putains mais y en a ici ils devrait se faire violer pour voir ce que cela fait. Elle est ou votre empathie envers les femmes qui ont été abuse sexuellement ? Yen a pas ici ? Quand c était une gauchiste qui se faisait palper ici cela disait bien fait . Mais après vous vous portez en défenseur de la civilisation. Super. C’est devenu l enfer la france.

     

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    • L’empathie c’est gauchiste ! Je plaisante, mais c’est un peu ça... C’est pourtant ce dont on manque le plus, dans notre société soit-disant trop sentimentale... Une prison dorée protocolaire et sans-cœur. Les gens vivent certes dans la surprotection matérielle mais dans la maltraitance affective institutionnalisée du berceau au cercueil, toujours "pour leur bien"... Cette histoire de famille sordide est du pain béni pour les anti-familles qui s’en repaissent, parce que ça justifie leurs politiques de flicage des familles et de leur intimité (deux oxymores dans notre société orwellienne). Or la famille est en principe la première protection des individus, en particulier des enfants, même si, hélas, il y a toujours des exceptions, ce qui touche à la question morale du mal, du vice, que nos politiques font d’ailleurs tout pour encourager.

       
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