Cinq étudiants lyonnais travaillent leurs partiels, et, de leur fenêtre du 4e étage, suivent la manifestation contre la réforme des retraites du samedi 11 janvier 2020. Soudain, un projectile – probablement une grenade lacrymogène – explose à la fenêtre...
Entrain de filmer la manifestation dans mon appart et un crs nous vise avec un lance grenade ????? @PoliceNationale @lemondefr @BFMTV #violencepoliciere #GiletsJaunes #lyon #crs #cgt pic.twitter.com/SLIXS1Q2v8
— Marie (@eiramniffac) January 11, 2020
Le Parisien a publié la photo du tireur éventuel, un policier situé en contrebas, qui visait donc l’appartement :
Voilà exactement le policier qui tire, camion « 13 12/5 » pic.twitter.com/JcUYXjHbYF
— Marie (@eiramniffac) January 11, 2020
Une des étudiantes présente relate la scène au Parisien :
« Nous étions en train de travailler pour nos futurs partiels, on était un groupe de cinq personnes, lorsqu’on a entendu une altercation en bas de l’immeuble entre manifestants et CRS. On filmait la manifestation, et là on reçoit une grenade ou un LBD je ne sais pas, et ça explose au niveau de notre fenêtre au quatrième étage ! Le truc a rebondi sur le bras de mon ami à la fenêtre et a fini sa course dans l’appartement. Il a eu de la chance il avait un gros pull qui a amorti le choc ».
Même si la préfecture du Rhône, contactée par Le Parisien, évoque « une opération de maintien de l’ordre classique » (!), une enquête a été lancée. Pour information, sur les centaines de signalements ou plaintes déposés par des manifestants victimes de violences policières depuis un an, seules quelques-unes ont été reçues et un membre des forces de l’ordre a été mis en examen. Si l’un des étudiants avait été éborgné ou brûlé gravement par ce tir apparemment volontaire (sinon pourquoi viser aussi précisément une fenêtre au 4e étage ? Parce que quelqu’un filmait ?), parlerait-on encore de « maintien de l’ordre classique », de réponse « proportionnée » ?
- Laurent Nunez suite au violences d'hier à #Paris
"Les manifestations qui sont encadrées de manière très professionnelle par les forces de police, qui parfois sont victimes de violences auquel ils répondent de manière proportionnée."#greve10janvierpic.twitter.com/84ZU0buRhI— Anonyme Citoyen (version non censuré) (@AnonymeCitoyen1) January 10, 2020
Depuis un an maintenant se pose la question du maintien de l’ordre ou de la répression : la violence de la police de Nuñez-Macron est-elle contrôlée ou incontrôlée ?
Coups de matraque frénétiques et tir de LBD à bout portant.
La répression qui a dépassé le stade de l’insupportable depuis longtemps s’intensifie encore.
Ce gouvernement est fou.
Ils doivent partir.#greve9janvier #GreveGenerale #Paris #ViolencesPolicierespic.twitter.com/g5Ijdvd7Wb— Marcel Aiphan (@AiphanMarcel) January 9, 2020
Images terrifiantes..
Voilà la seul réponse de #Macron face au mouvement de contestation contre la #reformedesretraites qui dure depuis déjà plus d'un mois.#greve9janvier #greve10janvier #RATP #GiletsJaunes #libertedelapresse pic.twitter.com/tEUXyeGTCR— Anonyme Citoyen (version non censuré) (@AnonymeCitoyen1) January 10, 2020