Je ne confondrais pas ultra-droite et extrême-droite.
L’ultra droite a comme doctrine celle du fascisme mussolinien et du NSDAP allemand. En France, il y a des groupes d’ultra-droite mais par de parti d’ultra-droite.Certains nationalistes sont proches de l’ultra-droite. En revanche les souverainistes s’apparentent aux partis d’extrême-droite.
Les identitaires sont quant à eux racialistes. Ils peuvent être d’extrême-droite ou d’ultra-droite. Certains d’entre-eux se revendiquent néo-nazis, mais là on parle de dizaines de personnes. Pour l’extrême-droite en France la référence la plus simple est le lepénisme, ex poujadisme.
Au début du FN, certains d’individus suivaient l’idéal fasciste. Le Pen, malgré lui peut-être ou par son action, a gommé ce qui était plus à droite que lui. Marine, elle, a gommé ce qui était plus à droite qu’elle.
En marge ou à côté de cette extrême-droite au sens global, c’est formée la dissidence qui, elle, a de nombreuses ramifications et des points de vue différenciés. Certains resteront judéo-critiques et donc viscéralement anti-Trump. D’autres s’accommoderont de Trump préférant mettre en avant sa lutte contre le wokisme et l’état profond démocrate.
Certains nationalistes seront exclusivement français et d’autres s’accommoderont d’une internationale nationaliste englobant le sionisme.
La vision par l’extrême-droite (au sens large) de ce que devrait être l’Europe est très complexe. Certains plus nationaux-socialistes soutiendront les croates musulmans contre les serbes chrétiens par haine ancienne du communisme. Idem en Ukraine des volontaires se battent avec les néo-nazis ukrainiens nationalistes contre une Russie qu’ils voient encore comme l’URSS ; quand d’autres soutiendront les russes dans un combat contre US-Israël-Otan.
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