Une quinzaine de statues et croix en bronze ont été dérobées au nouveau cimetière d’Uckange. Les plaintes commencent à se multiplier.
La nouvelle a commencé à se répandre dans les allées du nouveau cimetière d’Uckange. En témoignent ces allées et venues plus nombreuses qu’à l’accoutumée et ces visages marqués. « Ma mère et mon grand-père sont allés sur la tombe de ma grand-mère vendredi. C’est à ce moment-là qu’ils se sont aperçus qu’une statue avait disparu, témoigne un Uckangeois. C’est indescriptible, complètement abject », souffle-t-il, visiblement très affecté. On voit ça généralement à la télé mais quand ça nous arrive à nous… »
Ce monsieur révolté n’est pas l’unique victime du ou des pilleurs qui ont vraisemblablement sévi en fin de semaine dernière. Sur une quinzaine de tombes, figurines et objets en bronze, en grande majorité des croix et des statues, se sont volatilisées. Certains, scellés dans les stèles, ont littéralement été arrachés. Seuls demeurent les points d’ancrage avec chevilles apparentes, sous le regard déconcerté des visiteurs, qui hier matin, continuaient leur inspection. « C’est une honte ! Ici, entre ces deux pierres, sur la tombe de notre amie, il y avait une statue de la Vierge , se désole ce couple qui affirme venir au cimetière tous les jours. Jeudi dernier, on a aperçu un homme dans une allée, il avait quoi… six ou sept statues posées à ses pieds. Nous, on a cru que c’était quelqu’un chargé de l’entretien des pierres tombales ! »