Pierre Jovanovic a publié un long texte sur la mort selon lui programmée de l’imprimerie Arjowiggins :
Comment vous assurer qu’un pays a été définitivement mis en esclavage à votre profit ?
Lui supprimer sa monnaie bien sûr (chose faite), la gestion de ses banques (chose faite), lui voler sa Bourse (chose faite) et, au final, lui détruire toute imprimerie high-tech qui lui permettrait de fabriquer de nouveaux billets banque, si par malheur (du point de vue de tous les idolâtres européistes) il lui venait la mauvaise idée de reprendre son indépendance.
J’ai personnellement assisté à ce spectacle, noyé dans le silence ouaté de la neige, de la mise à mort de l’imprimerie Arjowiggins Security qui existe depuis l’an 1619 (autant dire l’une des plus anciennes usines de France).
Elle a été liquidée selon un plan parfaitement orchestré par les plus hautes autorités de l’État français aux ordres de Bruxelles (objet de l’article suivant). Les technocrates complices n’ont ainsi pas hésité à sacrifier 200 malheureux de plus qui iront pointer au chômage, et que l’on devra payer avec nos impôts parce que Bruxelles refuse l’idée que la France puisse disposer d’une quelconque indépendance financière.
En Seine-et-Marne, cette entreprise produit du papier sécurisé, qui sert notamment pour les cartes grises. Pour alerter les pouvoirs publics sur leur situation, les 200 salariés ont déjà brûlé une partie de leur stock.
« La carte grise de votre voiture sort de l’usine Arjowiggins de Crèvecœur », préviennent les salariés de ce fabricant de papier sécurisé en liquidation judiciaire, à Jouy-sur-Morin (Seine-et-Marne). Ils utilisent désormais cet argument comme « monnaie d’échange » afin d’obtenir un geste des pouvoirs publics.
Le tribunal de commerce de Nanterre a en effet prononcé la liquidation judiciaire d’Arjowiggins le 16 janvier dernier. En tout, 240 personnes vont perdre leur emploi. Depuis, les 200 salariés du site seine-et-marnais occupent leur usine 24 heures sur 24. Mardi dernier, ils ont brûlé une première bobine de papier.
« Nous avions donné 48 heures à Bercy pour réagir. Nous avons mis une seconde bobine au feu à l’issue de ce délai. Depuis, deux bobines par jour y passent », annonce Patrice Schaafs, délégué syndicat CGT et secrétaire du comité central d’entreprise.
Le site d’Arjowiggins est le seul de France à produire le papier sécurisé qui sert aux cartes grises, mais aussi aux billets et aux chèques de banque, aux passeports français et à d’autres documents fiduciaires.
« D’ici deux mois, il y aura une pénurie »
Ce dimanche, déjà sept bobines de 200 kg ont brûlé. Il y en aurait une centaine en tout, soit « l’équivalent d’un an de commandes ». Selon le représentant syndical, « l’État a un besoin urgent de ce papier car nous sommes les seuls en France à en produire. D’ici deux mois, il y aura une pénurie de cartes grises ».
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Outre « des conditions de licenciement indécentes », les salariés dénoncent un « scandale financier ». Selon eux, 250 millions d’euros auraient été versés par l’État à l’ancien propriétaire Sequana pour la reconversion du site. La société a ensuite été rachetée par le fonds d’investissement suisse Blue Motion Technologies Holding en avril 2018.
« Paradoxalement, on ferme une usine qui est blindée de commandes. Mais nous n’avons plus d’argent pour acheter les matières premières car les caisses ont été vidées », ajoute Paul.
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