L’euphorie qui règne sur les marchés et dans la presse économique contraste avec la réalité des entreprises, notamment outre-atlantique.
Ainisi, EBay a annoncé mercredi le licenciement de 2 400 emplois d’ici fin mars, soit 7 % des effectifs mondiaux, indispensables d’après le directeur général du groupe « simplifier l’organisation et accélérer la prise de décision ». La société va être scindée en trois : l’outil de paiement en ligne PayPal, la plateforme de vente et d’enchères pour les particuliers et Ebay entreprise qui offre des services de création, développement et gestion de sites de ventes en ligne. L’année dernière, le groupe a déploré une perte de 42 millions de dollars pour un chiffres d’affaires de 17,9 milliards de dollars.
De son côté, l’émetteur de cartes de crédit American Express va supprimer 4 000 postes dans le monde dans le cadre d’un plan de restructuration destiné à réduire ses coûts face à la concurrence. En 2014, cet acteur de la finance a réalisé un bénéfice net de 5,83 milliards de dollars, en hausse de 10 %, pour un chiffre d’affaires de 34,29 milliards de dollars.