@Mitch Bucchanon
Vision un peu réductrice. Il aurait fallu écouter Oliver Delamarche et P-Y Rougeyron quand ils sont passés à Méta TV.
L’Argentine s’est retrouvé dans ce cas, dû à une indexation du Peso local sur le Dollar US. Ce qui a entraîné un blocage massif du pays, tous les distributeurs HS en même temps et autres joyeusetés. L’Argentine a fait la seule chose à faire : une dévaluation massive du Peso, ce qui est revenu en fait à un défaut de paiement. Les observateurs financiers pensaient qu’après un coup pareil, l’Argentine ne pourrait plus emprunter avant au moins 6 mois. Et trois jours après, l’Argentine recommençait à emprunter. Voilà ce que valent les menaces de la finance ... Pour paraphraser Staline, je dirai : La finance, combien de divisions ?
En ce qui concerne la dette souveraine française, elle est détenue pour les 2/3 par des épargnants français, dans les CODEVI, Livret A (soit des petites épargnes), dans des assurances-vie, PEL, PERP, sous forme d’obligations d’état. Autrement dit, de la dette souveraine (française mais pas que), il y en a partout dès qu’il y a ne serait-ce que un euro d’épargne. Un défaut de paiement de la France entraînerait donc la spoliation de ces épargnants et/ou la faillite des établissements bancaires. Et comme certains épargnants comptent sur cette épargne pour ne pas crever de faim à la retraite, je vous laisse imaginer les conséquences humaines à prévoir. Car les épargnants ne sont pas tous de gros richards ...
Ce qui serait dangereux, par contre, ce serait de quitter la zone Euro. L’Euro n’est en fait que le dollar européen, taillé pour et par l’Allemagne (1€ = 2 DM, pile poil) qui possède la lieutenance sur l"Europe des USA. Par contre, peu de risques de frappes des USA, d’abord car la France fait partie du commandement intégré de l’OTAN, et parce qu’ l’on possède assez de bombes pour transformer NY, LA et Washington en terrains de boules, ce qui est assez dissuasif. Les USA utiliseraient des moyens détournés, comme des sanctions économiques, une Révolution Colorée, ou bien, une attaque d’un pays quelconque sur nos intérêts outre mer.