Ils ont fait le boulot pour la chaîne de commandement Lévy-Buzyn-Véran-Delfraissy, ils ont réclamé du personnel, du budget, des lits, ils ont touché une petite prime pour avoir été au front, 24 heures sur 24 ou presque, et un an et demi plus tard, voici que le pouvoir politico-médical les oblige à se faire vacciner, le taux de vaccination parmi les soignants n’excédant pas 40 %.
On voit alors les relais habituels de la parole dominante mettre la pression sur les professionnels et sur le grand public, comme le montre cette page stupéfiante du Figaro :
On rappelle, à toutes fins utiles, qu’un sondage est en général réalisé sur 1 000 personnes, grand maximum, censées représenter, par âge, sexe et catégorie professionnelle, la France entière. Autant dire que la marge d’erreur est immense et que les questions peuvent être orientées, sans oublier le traitement final de la data brute.
Bref, le moyen par lequel nos amis oligarques tentent de nous piquer de force, après la promesse bidon de lendemains qui chantent, l’amadouement démagogique et la menace de brutalités, c’est de passer par les soignants, qui ne sont pas tous macrono-compatibles, ou néolibéralo-compatibles, loin de là. En effet, les soignants, ceux d’en bas, ne sont pas idiots, ils savent très bien à qui ils doivent la dégradation continue, programmée, de leur outil de travail (l’hôpital) : à la collusion entre le pouvoir politique et les grands acteurs économiques de la santé privée, soit les multinationales pharmaceutiques et les grands groupes d’assurances qui tiennent entre autres le parc des cliniques privées.
Sans même parler de corruption, puisqu’il s’agit d’une communauté naturelle d’intérêts – briser l’hôpital public pour ouvrir le marché de la santé aux grands prédateurs privés –, on voit aujourd’hui, de manière évidente, là où le Système veut en venir : au diable les soins, vive le vaccin et les profits gigantesques qu’il draine. Bancel & Bourla sont devenus milliardaires sur le dos de populations apeurées qui n’ont pas choisi leur mode de défense, puisque le soin initial a été interdit, à dessein, par les responsables politiques. Les Pr Raoult et McCullough l’ont démontré.
Et pendant que les pires larbins de l’oligarchie menacent les Français des pires violences s’ils ne vont pas se faire piquer par la paire Bancel & Bourla, Macron reçoit le PDG de JP Morgan, Jamie Dimon, dit « le roi de Wall Street ». Un Jamie attiré par la chair fraîche d’une France fraîchement équarrie !
Il s’agit de faire de Paris une place financière d’envergure, et de profiter de l’afflux de financiers dégagés de la City. Financiariser l’économie, on sait ce que ça signifie : vendre la France par morceaux (les meilleurs, les autres restant à la charge de l’État) aux plus offrants, avec une grosse commission pour les banques d’affaires qui règlent les deals (Rothschild, Lazard), sans oublier la rétrocommission politique, évidemment. Le dossier Alstom en est la preuve.
Pour ceux qui seraient choqués, le pauvre Emmanuel Lechypre n’est qu’un sous-fifre, qui sera dégagé lors du prochain remaniement médiatico-politique. Il aura fait le sale boulot, puis il sera balancé aux oubliettes, sauf que les réseaux sociaux, la nouvelle opinion, n’oubliera pas. Et on peut être sûrs que le Système, une fois que Lechypre sera à poil dans la rue, ne se jettera pas à son secours.
De gré ou de force ? À l’approche des vacances d’été, et alors que le gouvernement scrute la progression du variant Delta, les Français penchent de plus en plus pour une vaccination obligatoire. C’est ce que montre un sondage Odoxa-Backbone Consulting, réalisé pour Le Figaro et France Info. Concernant le personnel soignant, l’opinion est largement majoritaire : 72 % des Français demandent une vaccination obligatoire. Au plus proche des malades, les soignants non vaccinés sont perçus comme un risque majeur de contamination. Le ministre de la Santé Olivier Véran, mardi 29 juin sur France Info, a fixé une limite d’ici la fin de l’été : si la vaccination des soignants était insuffisante, « nous irons vers une vaccination obligatoire » en septembre. (Le Figaro)
La Haute Autorité de santé, un des nombreux machins complètement bidon de la gouvernance politico-médicale, où le pouvoir profond case ses incompétents, sauf en matière de servilité, vient donc de décider que les soignants se feront vacciner. C’est le moment, pour les infirmiers et infirmières, de descendre dans la rue ou d’avertir la population, par tous les moyens, de ce que les dirigeants du Système trament. S’ils ne le font pas, il ne leur restera rien.
On compte sur les soignants rebelles, car comme d’habitude, les journalistes ne feront pas leur travail d’examen critique des politiques : pour preuve ce petit jeu entre Attal & Martichoux :
➡ #Virus : sur la #vaccination
@GabrielAttal
"Je crains une forme de fracture entre ceux qui auront été vaccinés et les non-vaccinés, c'est certain"#LaMatinaleLCI @EliMartichoux pic.twitter.com/5pJNe7rWJS
— LCI (@LCI) July 1, 2021
Le mignon bien en cour compte évidemment sur la fracture vaccinés/non-vaccinés pour que les premiers fassent pression sur les seconds, histoire de transformer les vaccinés en policiers de la pensée, et de la santé. Manipuler les flippés pour faire flipper les non-flippés, bien vu, les oligarques !