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Vaccination de masse anti-delta : les arguments branlants d’un médecin du Système

La vaccination est une arme pour lutter contre la propagation du variant Delta en France et son obligation pour les personnes âgés de plus de 12 ans doit être envisagée, a déclaré vendredi Dominique le Guludec, présidente de la Haute Autorité de Santé (HAS). (msn.com)

Le Dr Mégarbane est un génie : il peut dire tout et son contraire – comme Véran ou Macron – dans la même démonstration, histoire d’enfumer les Français pour les pousser à se faire piquer par le vaccin Bourla. Des Mégarbane, il y en a des paquets, qui ont tous un standing à défendre. La médecine est devenue politique, et la politique est devenue médicale, c’est pourquoi la France va mal, et les Français vont mal.

 

Comment vendre un vaccin immunisateur qui n’immunise pas...

 

Bruno Mégarbane commence sa démonstration à 2’23 :

« Alors le variant delta va inévitablement remplacer les autres variants, donc d’ici la fin de l’été, la quasi-totalité des variants qui vont circuler sur le territoire seront liés à ce variant delta. C’est quelque chose qui ne dépend pas de nous, c’est lié à la sélection des virus entre eux. »

Attention, le point crucial arrive...

« Maintenant, effectivement, comme ça a été dit, l’ensemble des vaccins dont nous disposons sont parfaitement efficaces pour protéger contre les formes graves et les formes mortelles de la Covid-19, y compris celles liées à tous les variants, dont le variant delta. »

Tiens, ce n’est pas ce que disent les statistiques en Angleterre et en Israël, où 30 à 40 % des gens qui ont été vaccinés (par Moderna et Pfizer, entre autres) ont quand même chopé le variant delta. Mais Bruno ne s’arrête pas à ces considérations dérangeantes, bien que factuelles : il continue sur sa lancée, tout schuss.

« Il faut donc évidemment se protéger à l’échelle individuelle pour ne pas faire une forme grave et mourir, et par ailleurs il faut vacciner le plus grand nombre pour réduire la circulation du virus et protéger les quelques personnes qui n’auraient pas été vaccinées. »

Ah, maintenant il faut protéger de la mort et des « formes graves » du virus les personnes en bonne santé qui n’ont pas envie d’être vaccinées, mais qui seraient implicitement responsables de la relance de la pandémie...

« Alors évidemment, je suis tout à fait d’accord avec ce qui a été dit ainsi que la stratégie, aujourd’hui, pour permettre en septembre d’éviter un rebond hospitalier, euh, euh, des infections liées à la Covid-19 et probablement en rapport avec le variant delta, il faut vacciner le maximum de personnes et surtout, il faut vacciner la totalité des personnes adultes à risque de faire des formes graves, c’est la seule solution. »

Si l’on comprend bien, tous ceux qui se sont fait vacciner présentent un risque d’attraper le variant delta, et ce serait de la faute des non-vaccinés, et non pas de la faute du vaccin qui, lui, protégerait parfaitement contre le variant delta. Bruno doit donc nous expliquer comment un non-vacciné qui aurait chopé le variant delta peut le refiler à un vacciné, puisque selon lui, le vaccin protège contre tous les variants, dont le variant delta.

Reste néanmoins en Angleterre un faible pourcentage – moins de 8 % – de personnes contaminées ayant reçu les deux injections. En Israël, également, c’est le vaccin Pfizer qui a été largement distribué, ce qui n’a pas empêché ces nouveaux vaccinés d’être contaminés. Mais sans formes graves, visiblement, puisque le nombre d’hospitalisations n’a pas augmenté en proportion du nombre de nouveaux contaminés. Quoi qu’il en soit, les exemples anglais et israélien révèlent que la vaccination ne protège pas à 100 % contre le risque d’être infecté. (Sputnik)

Du coup, Bruno préfère évoquer le risque de choper le variant delta pour le groupe des non-vaccinés (une belle preuve d’humanisme), qui n’ont pourtant rien chopé depuis 18 mois maintenant, soit le début de la prétendue pandémie. Alors que les vaccinés chopent à 30 ou 40 % le variant delta, qui passe à travers les barrages Moderna & Pfizer de nos amis Bancel & Bourla. Le risque est donc plus grand de se faire vacciner que de ne pas se faire vacciner, puisque les antivax qui n’ont pas chopé la première forme de la grippe wuhanaise n’ont pas non plus chopé la deuxième.

Si ce génie résout cette équation, alors on court au premier vaccinodrome – vide – se faire piquer par le vaccin Bourla ou le vaccin Bancel. Sinon, on ne bouge pas.

 

(Bravo à RT pour son titre oxymorique)

 

 

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« Dans les pays développés, l’obsession de la santé parfaite est devenue un facteur pathogène prédominant. Le système médical, dans un monde imprégné de l’idéal instrumental de la science, crée sans cesse de nouveaux besoins de soins. Mais plus grande est l’offre de santé, plus les gens répondent qu’ils ont des problèmes, des besoins, des maladies. Chacun exige que le progrès mette fin aux souffrances du corps, maintienne le plus longtemps possible la fraîcheur de la jeunesse, et prolonge la vie à l’infini. Ni vieillesse, ni douleur, ni mort. Oubliant ainsi qu’un tel dégoût de l’art de souffrir est la négation même de la condition humaine. »

Ainsi parlait Ivan Illich en évoquant son ouvrage. Penseur de l’écologie politique, Illich développe une critique radicale de la société industrielle et de la contre-productivité qu’elle engendre : l’école freine les apprentissages, les transports ralentissent les déplacements et l’hôpital rend malade. Il veut redonner à l’homme autonomie et capacité d’action, et dénonce, à travers ses différents textes, le « monopole radical » de certains outils comme moyens pour une fin définie par la société et enchaînant l’individu.

Pour s’en libérer, il prône le retrait de l’école des mains de l’État et préconise l’instauration d’un enseignement mutuel à tout âge ; dans le domaine de la santé, une réappropriation de son corps par le patient. Car la médecine moderne, remplaçant l’écoute par l’auscultation, conduit, sur le plan technique à de nouvelles maladies, sur le plan social au déracinement par le diagnostic qui hante le malade et l’enferme dans une statistique, et sur le plan culturel au refus de l’homme comme être vivant.

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