Selon des hackers, l’Agence mondiale antidopage (AMA) aurait autorisé les sœurs Williams à prendre des substances interdites à des fins médicales. Une clémence dont la gymnaste Simone Biles aurait aussi bénéficié après des tests de dopage positifs.
Des hackers du groupe Fancy Bear ont publié des documents qui montrent que l’AMA aurait permis à l’ancienne numéro un mondial de tennis, Serena Williams, en 2010, 2014 et 2015 de prendre plusieurs substances interdites : oxycodone, hydromorphone, prednisone, prednisolone et métilprednisolone. Les documents ne précisent pas les raisons pour lesquelles la joueuse a obtenu ces autorisations.
#SerenaWilliams #VenusWilliams are doping addicts#OpOlympics #FancyBears #WADA pic.twitter.com/TAwDtxOmUY
— Fancy Bears' HT (@FancyBears) 12 septembre 2016
De plus, la gymnaste américaine Simone Biles, quadruple médaillée d’or à Rio, aurait subi un test positif au méthylphénidate le 11 août, sans pour autant que l’athlète soit disqualifiée. En 2012, 2013 et 2014 elle aurait été autorisée à prendre du dextroamphétamine, médicament soignant notamment la narcolepsie.
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— Fancy Bears' HT (@FancyBears) 12 septembre 2016
Une autre athlète américaine, la joueuse de basketball, Elena Delle Donne, championne olympique à Rio, est éclaboussée par ces révélations. Elle aurait subi un test antidopage positif en 2016. En 2014, elle aurait été autorisée à prendre des amphétamines et de l’hydrocrotisone.
La fédération internationale de Tennis (ITF) a confirmé que la base de données de l’AMA avait été piratée.
Revoir l’analyse d’Alain Soral sur l’affaire de dopage des athlètes russes (extrait de l’émission Soral répond ! du 22 novembre 2015) :