Je ne doute pas un instant de la bonne foi de ces simples d’esprit qui défilent sous le drapeau d’une entité dont ils ignorent le nom des trois fondateurs.
Je ne doute pas non plus que s’ils se renseignaient sur la question, ils finiraient par comprendre que les buts visés par la sus-dite, sont à l’extrême opposé de ceux affichés.
C’est même d’ailleurs pour cela que les "secrétaires généraux" des "principaux" syndicats qui, est-il nécessaire de le rappeler, ne représentent qu’une infime partie des salariés du secteur privé, sinon tous membres de loges, sont du moins régulièrement invités à leurs convents.
D’ailleurs, si les "grands" syndicats voient leurs effectifs fondre comme neige au soleil, et ce, malgré l’aide à peine voilée des médias, notamment lors des grèves qui précédent les fermetures définitives des différents centres de production encore sur le sol français, c’est qu’ils en sont les premiers responsables, car tous leurs grands cadres ne songent qu’à leurs intérêts personnels, aux antipodes de ceux du lumpenproletariat qui, comme les rats qui suivent le Joueur de flûte de Hamelin, courent à leur propre perte en écoutant les bonimenteurs (voir la fable de Jean De Lafontaine "Le corbeau et le Renard" dont il est inutile ici, pensé-je, de rappeler la morale).
Une preuve : je mets au défi quiconque de trouver une seule intervention de ces organisations qui aient empêché de manière durable une fermeture d’usine, tout en ayant préservé la totalité des salariés, avec leurs salaires, avantages et durée du travail, hors fonction publique ou parapublique. Pourtant, le patrimoine de certains syndicats, cgt en tête, aurait pu leur permettre de "sauver" nombre d’entreprises.
Je pose une question dont j’ignore la réponse : la cgt verse-t’elle une pension ou un capital à la veuve et aux orphelins de ses adhérents, morts en activité ?
Pour mémoire, je rappelle que c’était le cas des corporations sous la Monarchie de Droit divin, qui, pendant la tristement célèbre nuit du 4 août, ont été supprimées par la classe des "Grands Possédants Révolutionnaires", car considérées comme des privilèges...(Histoire de France vérifiable, à la condition de ne pas se suffire des manuels scolaires).Et aujourd’hui on vous parle d’égalité des Français, comme si les classes dirigeantes ne vivaient pas très loin des "inconvénients", le mot est très très faible, à l’abri que leur offre, pour le moment, leur fortune, en un mot comme en cent, comme des hyper privilégiés
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