Vaincue par son rival Barack Obama en 2008, Hillary Clinton (67 ans) retente sa chance dans la compétition pour décrocher l’investiture démocrate pour les élections présidentielles de 2016.
Une poignée de politiciens français, parmi les plus atlantistes et les plus ambitieux, se sont précipités pour prêter allégeance à la future hôte de la Maison Blanche.
Sarkozy « l’Américain » :
Valls, qui a poussé le zèle jusqu’à mettre en lien le premier clip de campagne de l’ex-secrétaire d’État :
Taubira, qui après avoir mis en avant la « solidarité noire » lors de l’élection d’Obama, peut aujourd’hui jouer la carte « féministe » et en profite pour faire la promotion de l’auteur afro-américain homosexuel Langston Hughes :
En bonne membre du club Le Siècle, Marisol Touraine, ministre de la Santé, s’est également fendue d’un court message de soutien (au cas où)... ponctué d’émoticônes « rigolotes » :
Les médias français s’apprêtent à tenter de faire vibrer la France « à l’heure américaine » durant 18 mois, avec force logo « Vote USA », directs des « States », envoyés spéciaux aux conventions démocrates et républicaines et présentations des biographies des candidats par un panel d’experts en lecture de fiches Wikipédia...
Le tout agrémenté de slogans d’une vacuité abyssale sur le modèle « après un président noir, la plus grande démocratie du monde élit à sa tête une femme ! », à l’image de la déclaration du député EELV hollando-compatible François de Rugy, qui a fait part sur France 2 de sa joie « qu’une femme devienne la présidente de la première puissance mondiale ». « Avoir une femme (présidente), ça serait un très beau signe ! »
C’est sûr que se faire pulvériser par un drone envoyé par Hillary, ça changera tout...