On s’est amusés à décortiquer un article d’actu.fr (du 21 juin 2023), le site qui se spécialise dans les faits divers qui touchent les Français.
Aujourd’hui, on va aller au pont du Diable, à 30 bornes de Montpellier, un endroit paradisiaque qui attire les touristes et les sportifs locaux dès que le temps vire au beau. L’eau du fleuve Hérault est fraîche, il y a même des concours de plongeons (27 mètres du haut du pont, quand même !). Voilà pour le décor.
Le pont des diables
Quand les familles ou les couples bronzent, ils s’assoupissent, et leur torpeur attire les prédateurs, puisque les affaires – clés, portables, portefeuilles – sont à portée de main baladeuse.
Actu.fr explique que les exactions des racailles sont récurrentes et saisonnières sur ces plages, quasiment culturelles. Aujourd’hui, en France, on ne s’insurge plus, on constate..
Un phénomène qui se répète tous les étés. Ces mineurs sont entre vingt et quarante, se déplacent en scooter notamment et sont à l’affût : quand les personnes se mettent à l’eau, ils dérobent ni vu, ni connu, clés de voiture – puis, ils les repèrent sur les parkings proches –, téléphones portables et portefeuilles. De nombreuses plaintes ont déjà été déposées et des enquêtes de gendarmerie sont en cours.
Le site propose donc aux vacanciers des « conseils utiles » comme de rester à côté de ses effets personnels, ou, si on ne dispose pas d’un « antivol de plage » – une boîte bien fermée qu’on enfonce ensuite « dans le sable » –, de laisser ses objets de valeur dans la bagnole. Tout en expliquant trois lignes plus loin de faire gaffe aux roulottiers qui, eux, forcent les voitures ! C’est carrément la stéréo des escrocs.
Exemple de vol à la roulotte, mais à Brest :
Sinon, pour les malheureux qui se sont fait voler, il reste le 17. On n’ira pas plus loin : des millions de Français ont déjà composé ce numéro fétiche qui ressemble à une impasse, une fois que les plaintes sont prises, quand elles sont prises... À la décharge des flics, ils sont noyés sous une myriade d’actes de micro-délinquance – une crue permanente – impossibles à gérer : notre système judiciaire laisse généralement les voleurs en liberté ou les relâche très vite.
On ne reviendra pas sur cette loi franc-maçonne non écrite, qui fait peut-être écho à l’impunité des grands voleurs de notre belle République issue de 1789.
Ce qu’il se passe au pont du Diable se passe partout en France. Exemple de vols sur la plage à Marseille :
Vu les moyens matériels et humains misérables alloués à la police, on verra bientôt des drones de surveillance avec ses servants équipés en IA au sol cibler les mecs au comportement étrange sur les plages. Ils seront suivis jusqu’à leur domicile et peut-être appréhendés, sait-on jamais. Gageons que les plus qualifiés d’entre eux sauront trouver des contre-mesures.
En attendant, si ces vols pourrissent la vie des Français, ils ne sont rien par rapport au vol oligarchique, qui lui, passe par l’inflation et la répression fiscale. Gérard Nicoud a dénoncé cette dernière dans les années 70, il a eu beaucoup d’ennuis...
On l’aura compris, le vol est partout, en bas comme en haut, il est consubstantiel de notre démocratie.
Attention : ne pas confondre le pont du Diable de l’Hérault avec les gorges du même nom en Savoie, où on trouve moins de racailles.
C’est peut-être une solution, la migration intérieure...
Les vacanciers français consultent déjà la carte des coins où il y a le moins de délinquance, à l’image de ces cartes à no go zones consultées par les touristes asiatiques et américains qui visitent Paris, malgré le débunkage d’Arte...