La chaîne de télévision CNBC affirmait ainsi la semaine dernière que 65% à 70% d’entre elles avaient déjà été débouclées.
JPMorgan Chase, de son côté, reste muette face aux informations de presse et se contente de dire qu’elle s’exprimera en publiant ses prochains résultats trimestriels le 13 juillet.
C’est une fêlure de plus infligée à la réputation de la banque, jusqu’à présent considérée comme la mieux gérée des Etats-Unis, même si elle reste dans le club des banques occidentales ayant des activités de marché les plus solides, selon un rapport de l’agence de notation Moody’s publié jeudi.
Le site d’analystes 247wallst.com parle de "coup porté à l’image de star" de Wall Street de Jamie Dimon, et qualifie les pertes évoquées par le New York Times "d’effrayantes".
L’action chutait de 4,15% à 35,26 dollars, entraînant toutes les grandes banque dans son sillage.
Pour autant, Erik Oja ne s’attend pas à ce que Jamie Dimon se retrouve déstabilisé à la tête de la banque. "Peut-être que (le conseil d’administration) va décider d’une baisse de la rémunération prévue", avance-t-il.
M. Dimon ne cesse de répéter depuis le début de l’affaire que malgré cette perte "inexcusable", sa banque compte toujours être bénéficiaire au deuxième trimestre, qui se clôture fin juin.
La déconfiture de JPMorgan a en tout cas relancé le débat aux Etats-Unis sur la nécessité d’une régulation bancaire plus stricte, au grand dam de Jamie Dimon, qui s’y oppose férocement.
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