C’est la blague du jour, et elle est à mettre au crédit du spécialiste de l’extrême droite, de la Seconde Guerre mondiale, du nazisme, du néonazisme, du post-nazisme, d’Adolf Hitler, des internationales fascistes, du Front national, de l’Ordre nouveau, des croisés de la race blanche et de la Shoah, nous avons nommé le grand, le très grand Nicolas Lebourg !
Le petit propagandiste sort un livre intitulé Les Nazis ont-ils survécu ? et il entend prouver le lien indéfectible entre violence et extrême droite. Et ce au moment où toute la violence d’en bas est le fait de l’extrême gauche, et toute la violence d’en haut du gauchisme libéral (macronisme).
On a beau se frotter les yeux mais on doit se rendre à l’évidence : il y a des gens qui voient des fantômes. Premier grand média et non des moindres à ouvrir ses colonnes en forme de cuisses au « chercheur associé au Centre d’études politiques de l’Europe latine » (Cépel, CNRS-Université de Montpellier), l’incorrigible Le Monde, qui saute sur tout ce qui peut faire point Godwin. On a évidemment sauté nous aussi sur la farce conjointe des deux usines à désinformer.
Voici les deux premiers morceaux de l’interview :
« Vous prenez soin de prévenir dans votre livre : on ne peut pas comparer les époques, et il serait erroné de se référer aux années 1930 pour analyser la période actuelle. Pourtant, on ne peut s’en empêcher en lisant votre ouvrage…
Mais c’est normal, même moi je me suis fait rattraper par l’actualité, alors que je voulais faire un livre centré sur les années 1950 ! À peine ai-je rédigé l’introduction, que survient l’attentat antisémite dans la synagogue de Pittsburgh. J’envoie enfin le manuscrit finalisé et le lendemain, attentats dans les mosquées de Christchurch…Parce qu’il y a, aujourd’hui, une résurgence de la violence d’extrême droite ?
La violence de droite est passée devant celle de gauche en 1980. Les années 1968 étaient finies et l’obsession ethnique venait. Plus qu’une résurgence, il y a surtout des concordances, aujourd’hui, à l’échelle globale. Ce qui a travaillé lentement, longuement, est aujourd’hui à maturation. Il faut dire qu’il y a tous les éléments pour les unir : la crise des réfugiés, les attentats, un peu partout la déliquescence des offres politiques existantes… C’est tout ça qui a libéré la dynamique violente à l’extrême droite. »
La dynamique politique, d’accord, mais la « dynamique violente » à l’extrême droite ? Où ça ? Quels sont les attentats ou événements violents attribués à l’extrême droite en Europe et en France ces dernières années ? Il y a bien eu des attentats islamistes ou dits islamistes – car les musulmans installés en Europe ont tout à y perdre (le Système n’ose pas encore dire attentats musulmans, mais avec un coup de pouce des nationaux-sionistes, ça ne saurait tarder...) –, il y a eu des violences récurrentes d’extrême gauche dans les rues des grandes villes de France (de 2016 à 2019), il y a la violence sociale permanente du gang libéral au pouvoir chez nous depuis 1983, mais on ne voit pas de violence d’extrême droite.
Même quand les identitaires ont bloqué les infiltrations de migrants conduits par des Herrou utiles dans les Alpes, ils n’ont blessé personne, à part les sempiternelles pleureuses trotskistes qui occupent les médias mainstream. Non, on ne voit pas. Mais Nicolas Lebourg, la cervelle farcie d’exactions SS, qu’il superpose sur un présent par trop dérangeant pour son gauchisme, les a vues.
« Ce que j’essaie de montrer également avec ce livre, c’est que le racisme uniquement vu comme un système de discrimination, tel qu’on le présente dans le débat intellectuel français depuis quelques années, est une erreur. C’est un système bi-face : l’amour de soi et l’exclusion de l’autre évoluent ensemble. Durant la Seconde Guerre mondiale par exemple, la question du génocide et celle de l’identité européenne cheminent exactement ensemble dans la tête de la SS. Cette façon de se focaliser sur les discriminations nous fait oublier que plus monte l’idéologie unitaire, plus monte également le désir de purification. »
Ah, OK, on voit, un amalgame entre racisme et génocide, donc les nationalistes des pays européens qui disent stop à l’immigration massive décidée par les hautes instances du mondialisme, auxquelles nos gouvernements sont inféodés, sont des assassins en puissance. La violence d’extrême droite, la voici. C’est une violence en puissance et par amalgame fantasmée par de pseudo-chercheurs sans idées, à part celles de briller dans les médias qui ont besoin d’échanger le véritable fascisme du pouvoir profond avec le pseudo-fascisme de l’extrême droite. Une partie de bonneteau qu’on connaît par cœur mais que le grand public a du mal à admettre. C’est normal, les Français sont gentils... Ils ne voient pas le mal, ou préfèrent ne pas le voir.
Lebourg, lui, à défaut de voir le mal que le CRIF fait à la France, voit le mal nazi partout, surtout chez ceux qui s’opposent au pouvoir incommensurable du CRIF. Dites comme ça, les choses sont plus claires.
Le plus drôle dans l’interview – ce sont les propos de Lebourg dans Le Monde que nous commentons, pas son livre antinazi – c’est que ce rentier du fascisme universitaire accuse Macron de capitaliser dessus !
« Emmanuel Macron lui-même instaure ce face-à-face, en se définissant comme le chef de l’État progressiste face aux nationalistes, dans le duel qu’il met en scène avec Marine Le Pen…
Oui. Il essaye de construire une rente sur un système électoral à deux tours, parce qu’il sait que beaucoup d’électeurs, quoi qu’ils pensent du macronisme, le choisiront en cas de second tour face à l’extrême droite. C’est intelligible au niveau politique, mais Emmanuel Macron joue un jeu dangereux avec l’extrême droite. Refuser le débat idéologique en disant « il n’existe qu’un seul choix entre les eurolibéraux et les nationalistes d’extrême droite » revient à dire que la démocratie libérale ferme le champ des possibles. »
Quelle découverte, des analystes politiques le disaient déjà sous Mitterrand, quand le Sphinx avait choisi d’ouvrir les portes de la représentation politique à Le Pen et son parti en 1984, année de la création de SOS Racisme...
Dans cet extrait de conférence, Nicolas Lebourg raconte la « socio-histoire de l’extrême droite radicale »...
« Chaque crise géopolitique nous amène une mutation de l’extrême droite »
Ces nazis (centenaires) qui courent toujours (en boitant) :