Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a décidé de tenir la prochaine réunion ministérielle sécuritaire restreinte dans le nouvel abri secret du cabinet ministériel, dont la construction a été achevée récemment.
Selon le quotidien israélien Maariv, cette décision s’inscrit dans le cadre de la plus grande manœuvre militaire, baptisée « tournant-5 » et visant à protéger le front interne contre toute attaque aux armes, notamment aux armes chimiques.
« Israël » avait entamé la construction de cet abri depuis quelques années dans les alentours de la ville d’AlQods.
La dixième chaine télévisée israélienne avait diffusé un reportage sur cet abri souterrain, construit pour faire face aux plus dures circonstances naturelles mais aussi pendant les combats.
Il se situe à des dizaines de mètres dans une montagne avoisinante de la ville occupée d’AlQods. L’abri est doté d’équipements technologiques sophistiqués, comprenant des systèmes de contrôle qui diffusent des images directes du site.
Netanyahu a décidé de tenir une réunion dans l’abri pour tester les capacités des ministres à diriger les affaires internes en cas d’urgence : tremblement de terre, une guerre classique, une attaque chimique, biologique ou même nucléaire.
D’un autre côté, le ministre israélien de la guerre Ehud Barack a annoncé la mis en œuvre d’un plan d’urgence rapide pour le déploiement du système de batterie antimissile le dôme d’acier dans toute l’entité sioniste dans les prochaines années.
Selon Barack, les deux systèmes de défense anti-missiles de courte portée « le dôme d’acier » et « Baguette Magique » seront déployés dans cinq ans.
Le « point tournant-5 » est la plus grande manœuvre militaire israélienne. Elle prendra fin jeudi prochain.
Il s’agit de tester la capacité d’ « Israël » à traiter avec les différents scénarios d’attaques aux roquettes venues du Liban, de la Syrie, de la bande de Gaza et de l’Iran.
Cependant, le responsable du front interne s’est plaint dans une interview à la radio israélienne du manque de casques à gaz. Selon lui, seuls 40% des Israéliens ont reçu ces casques, censés les protéger contre les gaz toxiques.
Il a imputé la responsabilité au gouvernement de Netanyahu qui n’a pas assuré de budget convenable pour pouvoir distribuer ces casques à tous les Israéliens.