Quand on est jeune et qu’on manque de culture politique, qu’on ne sait pas quoi voter, qu’on se retrouve dans le bureau de vote, alors on vote écolo. Ça ne fait pas de mal, ça ne mange pas de pain et, sait-on jamais, ça peut améliorer un chouia la planète. En vérité le vote écolo est un pur vote de dépolitisation contrôlé par le Système, ce qu’il n’était pas au départ, dans les années 70. Au moment de La Gueule ouverte, les écolos étaient vraiment anti-Système, anti-impérialistes et pro-palestiniens. Aujourd’hui, Jadot-le-Pâlot, aussi dangereux qu’un bébé koala pour le pouvoir profond, peut oser lancer : « Nous sommes désormais l’alternative aux populistes ». Mais pour ça, il faudra qu’il se lève plus tôt.
Fort de son succès aux européennes, Yannick Jadot devient la personnalité politique la plus appréciée des Français, selon un sondagehttps://t.co/hIvacOd8tE pic.twitter.com/WQWOT3ijsP
— franceinfo (@franceinfo) 30 mai 2019
Jadot, l’écolo utile
Pour arriver au score miraculeux de 13%, Jadot-le-Pâlot a bénéficié d’une double dynamique : l’irruption dans la campagne du pédophile Cohn-Bendit, qui a œuvré à la fois pour le camp du Président et pour le camp vert – comme par hasard – et de l’incroyable battage publicitaire autour de la Terre et du climat avec l’iconasse mondialiste Greta, une Terre qui s’en fout complètement mais c’est pas grave, elle est devenue le nouveau piège à dindons du pouvoir supranational. On ne va pas refaire la démonstration, nous avons suffisamment d’articles sur l’arnaque réchauffiste et le véritable objectif de la COP, ce brouillon de gouvernement mondial.
Double page dans Paris-Match sur le couple de Yannik Jadot ...ça ne vous rappelle rien ? pic.twitter.com/EWSOqQKg0J
— Sam Sonite (@Zam_Zonite) 30 mai 2019
Ceci étant dit, intéressons-nous, avant que Faits & Documents ne sorte son portrait fouillé de chez fouillé, à la montée du Pâlot. D’abord, le Pâlot est issu de Greenpeace, cette officine américaine qui se bat contre tous les méchants pays nucléaires, sauf les États-Unis. Il faut le faire, non ? Autrement dit, l’association écolo-marine sent un peu le pschitt au sapin de la CIA, celui avec lequel on vaporise les chiottes.
Greenpeace coche toutes les cases mondialistes dont les humains un peu aware se méfient aujourd’hui. Et cette réalité matche tout à fait avec le programme américain de dégauchisation du paysage politique français entrepris depuis les années gaulliennes : les écolos, notamment sous l’égide de Cohn-Bendit, l’agent israélo-américain envoyé dans les pattes du Général, a toujours fait en sorte de dépolitiser la gauche, de la désocialiser, de la dévitaliser, de transformer ses revendications sociales dures, verticales, en conneries pro-baleines, pro-pandas, et pro-immigration.
« Notre responsabilité est aujourd’hui de nous dépasser pour bâtir le grand mouvement de l’écologie politique » (Jadot, pas avare d’oxymores)
C’est pas qu’on n’aime pas la nature, les baleines, les pandas et les immigrés, qu’on est pour leur extinction, au contraire : mais le nerf de la guerre, le combat de classes, a disparu de la feuille de route écolo qui, en 50 ans, a vidé la gauche de sa substance. On le voit bien aujourd’hui, avec la liste EELV du Pâlot qui fait autant que la liste socialo-sioniste du petit Glucksmann – lui aussi issu de la branche américano-sioniste par son père – et la liste LFi de Manon Aubry, vous savez, le parti de Mélenchon, Coquerel et Monmirel, la brunette qui a vomi ses injures sur la France et les Français le soir des élections européennes...
On voit bien que l’objectif du Système est de resserrer le cordon sanitaire autour du nationalisme français (le RN), et de dévitaliser la gauche en changeant ses objectifs anti-Système en objectifs inoffensifs : la Terre, le climat, l’air, l’eau, le vélo, les trottinettes en ville, le marché bio du Marais, les sanisettes des backrooms... On exagère à peine ! La montée du vote écolo est le signe de la victoire du Système, surtout sur les jeunes, ce public malléable, et Le Pen père ne s’y trompe pas, même s’il le dit autrement :
Les Verts avec 13% des voix sont portés en triomphe par les médias.
Or l’écologisme de gauche est une escroquerie. En effet l’écologie est une valeur conservatrice des équilibres naturels. C’est donc une valeur de droite.
Il faudra remettre les pendules à l’heure.— Jean-Marie Le Pen (@lepenjm) 28 mai 2019
Mais Le Pen, ce vieux croco (et pas coco) de la politique, ne peut rien contre l’ouragan Jadot-Saporta qui arrive. Et même le petit délit d’initié en famille du Pâlot avec sa compagne Saporta a été pardonné, car le Système, qui est pourtant très vengeur dans l’âme, pardonne à ses propres ouailles. On rappelle l’entorse déontologique : Jadot est en couple avec Saporta, journaliste très communautaire qui tient une rubrique écolo sur RTL.
« Je n’ai pas perdu mon doctorat, mon diplôme de Sciences Po, mes vingt ans de journalisme ni ma carte de presse, pas plus que mes neurones parce que je suis en couple avec Yannick. J’existais avant, j’avais déjà une parole libre et engagée. » (Saporta au Monde)
Alors évidemment, ça ne mérite pas le peloton d’exécution avec douze balles (en bois, pas en plomb, c’est mauvais pour la septicémie) dans le corps, mais ça dérange un peu le joli portrait de Paris Match, toujours prompt à survendre le dernier produit du pouvoir profond :
Aussitôt après la révélation du délit d’initié, la Saporta a eu le geste juste, elle a démissionné de son poste (de journaliste, pas de compagne) à partir duquel elle faisait la promo non pas de son mari, mais de l’écologie... Quant à l’idéologie de Saporta, on en a un échantillon dans notre article sur la viande française, la filière attaquée par les journalistes du Système, dont Saporta, alors à Marianne, et Nicolino, alors à Charlie... Bref, nous n’irons pas plus loin, vous avez tous les éléments pour vous faire une idée de l’ingénierie en cours.
Adieu politique sérieuse, politique dangereuse, et bonjour au nouveau couple star qui remplace le couple star un peu cramé des Macron :
Fier de ma compagne !
« Je démissionne de RTL » : Isabelle Saporta, compagne de Yannick Jadot https://t.co/1udUh7b4EZ— Yannick Jadot (@yjadot) 29 mai 2019
Quelques voix se sont élevées devant ce fait politique tordu accompli, mais face à la la sauvegarde de la Terre, de notre futur à tous, qu’est-ce que ça pèse ?
Il y aurait eu encore plus grand motif de fierté à ce qu’elle démissionne avant les élections, non ? https://t.co/bN1g6JuZyc
— G-William Goldnadel (@GWGoldnadel) 30 mai 2019
Et comme on reste sérieux, politiquement parlant, voici l’interview donnée par le Pâlot à Reporterre, le site écolo de gauche, le 14 mai 2019 :
Un exemple de grand journalisme écologique d’Isabelle, à la fin août 2018 sur RTL :
Bonus : les écologistes vus par l’humoriste George Carlin