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Les limites de l’antiracisme au cinéma

L’antiracisme est une idéologie d’État qui a été fondée en 1984, après une révolte pacifique des Maghrébins de banlieue, appelés Beurs par commodité et hypocrisie. Cette révolte a débouché sur une loi qui a permis aux immigrés et surtout à leurs enfants de deuxième et troisème génération d’être protégés du racisme des Français, qui avait été pointé du doigt dans Dupont Lajoie, le film d’un réalisateur gauchiste.

 

 

Malheureusement, cette loi a eu des effets pervers : certains parmi les enfants d’immigrés ont transformé cette protection en impunité, comme les sionistes avec la Shoah. Disons que la Shoah des Maghrébins se situait entre la guerre d’Algérie, la décolonisation en Afrique et Dupont Lajoie.

Après la marche de 1983, les Beurs se sont révoltés de manière un peu moins pacifique : d’abord parce que les pères avaient été, selon eux, humiliés par la France qui leur donnait du travail et un logement, chose qu’ils n’avaient pas en Algérie, ensuite parce qu’ils étaient désœuvrés : le pouvoir socialiste de trahison avait décrété la fin de la France industrielle, donc de l’emploi du même nom. La drogue a commencé à gangréner les cités, comme antidépresseur mais aussi comme travail de remplacement.

Trente ans plus tard, certaines cités ne tiennent que sur la drogue, les révoltes des descendants de l’immigration de travail qui ne se sentent pas français sont de plus en plus violentes et prennent des prétextes de plus en plus divers, souvent des accrocs avec la police, décrétée fasciste et raciste, ou une victoire au foot. L’insécurité grimpe à toute vitesse, les autorités complices regardent ailleurs – l’insécurité est la forme la plus primaire de contrôle social –, c’est ressenti par toute la population française, c’est-à-dire celle qui est sans rapport culturel ou comportemental avec les racailles et les insurgés.

Là-dessus, l’idéologie antiraciste continue son travail de contrôle des esprits dans la population, au moment où elle sonne complètement faux. C’est sur cette contradiction majeure que l’extrême droite racaillophobe, islamophobe ou immigrophobe fait son beurre, et cela n’est pas près de s’arrêter. Dans le monde culturel, par exemple le cinéma, la fracture entre l’injonction antiraciste et le réel insurrectionnel des racailles crée une tension dont le déni relève de la pathologie. Ambiance surréaliste qu’on pourrait résumer par : les émeutiers sont sympas.

Dernier produit antiraciste en date, le film de Pascal Zadi, un Noir aux dents du bonheur, est l’illustration parfaite de cette dichotomie. Cette ode aux victimes du racisme français (ou blanc) jure dans un pays qui rejette la culpabilité créée par les sionistes de gauche en 1984. Désormais, sous la pression de la communauté juive d’extrême droite – qui a besoin des chrétiens pour sa guerre contre les musulmans, car elle ne peut pas y arriver toute seule (comme en Iran où, exsangue après douze jours de guerre, la direction israélienne appelle l’Oncle Sam à l’aide) –, racisme et antiracisme s’inversent : les racailles deviennent les racistes et les Français les antiracistes.

Bambou Lajoie

Dans ce contexte inattendu pour ceux qui pensaient profiter d’un soutien politique et culturel – voire subventionnel – sans faille, il est normal que le film de Zadi se crashe au décollage. Même la presse, qui ne peut ignorer l’opinion publique, qui en a ras-le-bol de la culpabilisation antiraciste, change son fusil d’épaule.

 

 

Et maintenant la bande-annonce !

 

Erreur de notre service des archives cinématographiques, pourtant grassement payé : la vraie bande-annonce du film antiraciste de Zadi est là.

 

 

Comme souvent, la BA est marrante, le film mauvais. Normalement, toute la black community (ça sonne mieux que communauté noire) devrait se précipiter pour sauver le film du naufrage et des attaques des racistes blancs. L’extrême droite va se jeter sur le navet et le déchiqueter à grandes dents. C’était prévisible.

La solution est de ne pas faire de film antiraciste aujourd’hui, car ça fait inexorablement monter le RN, n’importe quel imbécile a compris ça. Le problème, c’est que la machine antiraciste est un poulet sans tête qui continue à produire du bien culturel en se foutant du contexte. On n’arrête pas une usine bien huilée comme ça.

De la même façon, on n’arrête pas l’activité de Superphénix d’un claquement de doigts. Les routiers savent qu’on n’arrête pas un 35 tonnes lancé à 90 sur 10 mètres. Eh bien là, c’est pareil : même en mode freinage, même avec de l’humour un peu facho (Zadi sait jouer avec la vannologie de l’adversaire), le film antiraciste ne passe plus : c’est un objet incongru dans une France incendiée et poignardée par les racailles.

On précisera : par les racailles d’en bas et d’en haut.

 

Zadi, le bon client des fachos

 






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31 Commentaires

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  • #3547539
    Le 26 juin à 14:30 par Zeze
    Les limites de l’antiracisme au cinéma

    Il semble que Zadi a perdu une partie de son charisme en se faisant limer les incisives . Je suis sorti avant la fin de ce film nul ou Reda Kaleb tire son épingle du jeu .

     

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    • #3547630
      Le 26 juin à 20:45 par anonyme
      Les limites de l’antiracisme au cinéma

      "Je suis sorti avant la fin de ce film nul..."

      Pour votre pénitence, versez le prix du billet à un organisme de charité près de chez vous...

       
  • #3547552
    Le 26 juin à 15:36 par XY
    Les limites de l’antiracisme au cinéma

    ...les enfants d’immigrés ont transformé cette protection en impunité, comme les sionistes avec la Shoah.



    Les parcours sont parallèles, on retrouve leurs ancêtres de chaque côté de la barrière à toutes les époques :

    - l’esclavage,

    - la colonisation,

    - l’immigration,

    - la soumission du peuple Français..

     

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  • #3547559
    Le 26 juin à 15:58 par Robert
    Les limites de l’antiracisme au cinéma

    Soyez pas trop durs avec eux.
    Déjà vu le physique de Zadi, à part faire rigoler les cités occupées...
    Mais, bon, il y a les subventions massives qui feront oublier le fiasco dans les salles, en dehors du bordel assuré par les djeunes à chaque séance. Au moins, les j...s savent faire du bon cinéma quand ils veulent.
    Inutile de leur rappeller qu’en dehors du rôle de n..r de salon, leurs maquereaux n’ont rien prévus pour eux, ce serait trop cruel.

     

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  • #3547560
    Le 26 juin à 16:02 par Laflippe
    Les limites de l’antiracisme au cinéma

    Pascal Zadi est un symbole de cette époque ; immature, chouineur et sans talent.
    Il a pris le subventions du CNC pour se refaire tout les chicos en céramique, c’est du jacob delafon.

     

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  • #3547646
    Le 26 juin à 22:39 par Goy HaLal
    Les limites de l’antiracisme au cinéma

    Maghrébins de banlieue, appelés Beurs par commodité et hypocrisie




    C’est sur cette contradiction majeure que l’extrême droite racaillophobe, islamophobe ou immigrophobe fait son beurre



    - Tiens je viens d’apprendre que, étymologiquement, le terme "Beur" est censé provenir du verlan de "arabe" [enfin plutôt (a)r(a)beuh alors... mouais]...
    - Ça n’a donc rien à voir avec la couleur du beurre

    ... Oooh qu’est-ce que je me sens bête alors... :p

    (OK, en tapant "black blanc beurre" entre guillemets sur Google, je tombe sur plein de résultats pointant vers des articles de merdias mainstream ; je ne suis donc visiblement pas le seul idiot du village^^)

    Mais du coup, il me semble que le terme Beur est maintenant souvent re-verlanisé en ReBeuh, non ? [C’est malin...]

    (Si la Modération décidait de ne pas publier mon commentaire "hautement philosophique"... je comprendrais...)

     

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  • #3547694
    Le 27 juin à 05:48 par Biscuit
    Les limites de l’antiracisme au cinéma

    .
    Il fut un temps — pas si lointain — où l’ambiance communautaire se résumait au *Raï*, à *Casbah Café* et aux fantasmes colorés d’un *Marrakech sur Plage*. Le Maghrébin, star de la diversité folklorisée, servait alors de vitrine exotique à une France qui se rêvait tolérante.

    Mais les temps ont changé. Depuis que certains "beurs" sont désormais étiquetés comme "antisémites" — comprendre : critiques du sionisme ou simplement solidaires de la cause palestinienne — le casting de la diversité a été revu. On cherche de nouveaux visages, plus dociles, mieux calibrés, moins chargés symboliquement.

    Et voici que surgit une nouvelle stratégie : mettre en avant une autre minorité, en l’occurrence la communauté noire, soigneusement gonflée médiatiquement, présentée comme la nouvelle héroïne de l’antiracisme contemporain. Ce n’est pas innocent. Car dans ce nouveau récit, le Maghrébin est redéfini : non plus victime, mais coupable. Coupable d’antisémitisme, d’homophobie, et surtout — ironie suprême — d’esclavagisme.

    Le mécanisme est habile : en construisant une fausse fraternité de douleur entre la communauté juive et la communauté noire autour d’un "oppresseur commun" — le Maghrébin — on prépare une inversion du triangle victimaire. Le bourreau d’hier devient l’allié d’aujourd’hui ; la victime d’hier devient le suspect d’aujourd’hui.

    Dans cette nouvelle partition, la communauté africaine devient le nouveau *bélier* de l’ingénierie sociale : mise en valeur, médiatiquement sacralisée, elle est appelée à servir d’arme symbolique contre les Arabes musulmans, jugés trop fiers, trop nombreux, trop solidaires, et surtout — trop politisés.

     

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  • #3547703
    Le 27 juin à 06:26 par Tarass
    Les limites de l’antiracisme au cinéma

    Il faudrait aussi mentionner les limites de l’antiracisme dans la publicité. Raz le bol de voir dans chaque publicité un noir ou une noire qui n’a absolument rien à faire là, mais il faut qu’ils nous en coincent un ou une à tous les coups même dans les dîners de famille franchouillards.Ce qui est d’autant plus ridicule que vous pouvez vous balader des centaines de kilomètres et traverser des dizaines de patelins sans voir une personne d’origine africaine ! On voudrait bien savoir quelles sont les données ethniques dont-ils disposent pour justifier leurs pubs racistes en fin de compte.

     

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    • #3547888
      Le 27 juin à 17:51 par Char Hanté
      Les limites de l’antiracisme au cinéma

      Même sur les écrans des distributeurs de la Poste ou pubs pour produits du terroir français, ça en devient ridicule et franchement contre -productif : je ne disais jamais "les nègres" autrefois, ayant reçu une éducation chrétienne bienveillante et respectant mes 3 santons de Rois Mages que mon père déposait dans la Crèche de Noël avec respect et délicatesse, mais là, non, trop, c’est trop, sans parler des pubs infectes où l’homme soja, blanc, hétéro et con subit les diktats de harpies hargneuses aussi sexy que les kapos de Birkenau !

       
  • #3547754
    Le 27 juin à 09:35 par Sev
    Les limites de l’antiracisme au cinéma

    Il y a surtout que scénariste et réalisateurs sont de vrais métiers. Être acteur, non. Delon l’avait compris mais lui, au moins, avait une présence singulière. Ce type à grandes dents rêvent d’une carrière type Omar Sy, pas meilleur non plus, mais on peut jouer qui on est au cinoche des navets français, le public sait faire le distingo entre comédien et acteur...

    Le Grand Divertissement Global n’évitera pas son auto destruction par la vacuité de ses productions pleines uniquelent d’idéologies dont les peuples ont ras la casquette.

     

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  • #3547759
    Le 27 juin à 10:03 par Paul
    Les limites de l’antiracisme au cinéma

    Je pense que la qualité du film est secondaire. Ces gens savent où il faut gratter l’argent, ils connaissent mieux toutes les combines pour avoir les allocs que n’importe quel français.
    Ici, ils savent que le cnc va signer des chèques pour une production qui va parler du racisme, des gentils noirs victimes, et des salauds blancs.
    En gros, on a affaire ici à des entrepreneurs un peu plus entreprenants que celui qui entreprend de remplir un dossier pour la caf.

     

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  • #3547840
    Le 27 juin à 13:54 par Yaya
    Les limites de l’antiracisme au cinéma

    C’est de leur atterrant niveau . Ce sont les films les plus cons qui font le plus d’entrées .

     

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