Le HuffPost s’étrangle : le média d’Anne Sinclair, Louis Dreyfus et Jacques Attali (en association avec le groupe Le Monde) a visiblement du mal à digérer le succès du premier tome des mémoires de Jean-Marie Le Pen. Pour comprendre ce bug dans la matrice de la pensée unique, le journaliste qui n’est pas au chômage Gary Assouline a mené l’enquête pour tenter de répondre à cette question : « Mais qui ose lire Jean-Marie Le Pen en 2018 ? ». Au vu des résultats, nous rétorquons : « Des Français libres et des hommes de goût ! », les lecteurs ayant commandé Fils de la nation plébiscitent en effet également les ouvrages d’Alain Soral Comprendre l’Empire et Abécédaires de la bêtise ambiante !
Nous rappelons que l’ouvrage en rupture chez la majorité des libraires est disponible chez Kontre Kulture !
Les recommandations pas recommandables du site Amazon.
Le premier tome des mémoires de Jean-Marie Le Pen n’était pas encore paru qu’il était déjà épuisé. C’est dire l’attente que suscitait la sortie en librairies ce jeudi 1er mars du livre de l’ancien président et cofondateur du Front national intitulé Fils de la nation. Imprimé à 50 000 exemplaires, cet ouvrage qui retrace sa vie de sa naissance en 1928 à la création du parti en 1972 est numéro un des ventes sur le site Amazon.
Si un nouveau tirage a été lancé pour satisfaire la curiosité sur ce livre dans lequel il revient notamment sur les vraies causes de la perte de son œil, les lecteurs et clients du site de vente en ligne ont visiblement une bibliothèque à remplir. Et on sait déjà sur quelle étagère les mémoires de Jean-Marie Le Pen seront rangées.
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Les clients d’Amazon ont également mis dans leur panier une publication d’Alain Soral ou Patrick Buisson, tout comme le livre La France Orange Mécanique de Laurent Obertone. Populaire dans les milieux de la droite dure, il surfe sur les thèmes de l’insécurité et de l’« ensauvagement de la nation ». Une expression reprise par Marine Le Pen en 2013.
Le lectorat du Frontiste s’est aussi procuré les livres de Charles Maurras, fondateur de la revue L’Action française, antisémite d’extrême droite assumé et Vichyste notoire, dont la fiche a été retirée par la ministre de la Culture Françoise Nyssen, du Livre des commémorations 2018 après un tollé.
Le nom de Louis-Ferdinand Céline apparaît enfin dans les achats des lecteurs de Jean-Marie Le Pen, dont la réédition de ses pamphlets antisémites par la maison d’édition Gallimard avait créé une levée de boucliers avant d’être abandonnée.
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