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Les justiciables face au service public de la justice

État des lieux et diagnostic des dysfonctionnements, par Nadya Saidi

Introduction

 

La place de la justice dans la société

Vivre en société est une condition que nous partageons tous à l’échelle de la famille, de l’école ou du pays. Cette société s’organise autour de règles de vie communes qui s’imposent à tous, c’est l’institution judiciaire en tant qu’autorité qui se charge de faire respecter ses règles… c’est un rempart contre les atteintes aux libertés et un pilier de la paix sociale.

En effet, dès que les hommes se réunissent, dès qu’ils tentent de vivre ensemble, ils ressentent le besoin d’organiser leurs relations et pour cela de poser des règles de conduite.

Ces règles de conduite en société composent un ensemble que l’on dénomme le Droit (avec un grand « D »).

 

Le droit organise les rapports sociaux

Dans une société moderne, le Droit et la Justice occupent une place incontournable, non seulement dans la sphère publique, afin que règne l’État de droit, mais tout autant dans le quotidien des citoyens et le monde de l’entreprise. C’est un facteur incontournable de la liberté, de la sécurité et de la cohésion nationale. Une société ne peut vivre sans Droit et sans lois.

Le droit organise les rapports entre les hommes vivant dans une société. Ainsi, il réglemente les rapports familiaux, les rapports économiques (rapports entre employeurs et salariés...) et les rapports politiques (rapports entre l’État et les citoyens...).

 

La vie quotidienne est ainsi criblée de règles juridiques

La plupart des problèmes de la vie courante, qu’ils soient d’ordre privé ou professionnel sont régit par les règles de droit, c’est ainsi lorsque vous souhaitez mettre fin à votre contrat de mariage, ou si vous souhaitez changer de régime patrimonial, ou bien si vous êtes victime d’une infraction, tromperie ou encore si votre entreprise fait face à des difficultés passagères de paiements, la justice intervient dans la gestion de ces événements.

Une démocratie ne peut fonctionner sans justice : Les droits civils et politiques, comme le droit à la vie et la liberté d’expression, les droits économiques sociaux et culturels, comme le droit au travail ou à la santé et les droits des personnes ne peuvent subsister que grâce à l’existence d’une instance judiciaire souveraine et rigoureuse. Pas de justice sociale sans une justice juste et équitable.

 

Déficiences du service public de la justice

« Quand la justice va mal, c’est que la société dans son ensemble va très mal. »

Gilbert Collard, Les Dérives judiciaires

 

La justice naît donc d’impératifs sociaux et à ce titre doit faire preuve d’équité et d’humanité à l’égard des victimes pour contribuer à la réparation de ce qu’elles ont subi. Cependant, le système judiciaire français connaît un certain nombre de dysfonctionnements. Le constat est fréquent d’une défaillance du service public qui ne fonctionne pas comme il aurait dû avec toutes les garanties de bonne administration que l’usager est en droit d’attendre.

Bien que les tribunaux traitent de plus en plus d’affaires et que leur rôle dans la société soit de plus en plus important, l’insatisfaction et les plaintes à leur égard ont aussi considérablement augmenté. L’examen de ce constat révèle un nombre important de carences qui pénalisent le fonctionnement du service public de la justice :
- manque de transparence dans les procédures ;
- complexité des procédures ;
- difficulté à respecter les délais ;
- incompréhension du jargon juridique ;
- le manque de personnel qualifié ;
- l’insuffisance des équipements techniques est encore actuellement un grand problème.

Plus généralement, qui peut ignorer que la justice est très coûteuse, et d’une lenteur si déraisonnable que la Cour européenne des droits de l’Homme l’a condamnée à plusieurs reprises ? Il faut vraiment ne pas pouvoir faire autrement pour engager une procédure, d’autant plus qu’un jugement peut mettre des années avant d’être rendu, après épuisement des recours et après que l’oubli ait accompli ses effets destructeurs. Or, plus le temps passe, plus un préjudice devient irréparable et les plaies peinent à cicatriser. L’imbroglio de toutes ces anomalies cause l’encombrement des tribunaux.

 

Déficiences et encombrement des tribunaux

L’encombrement des tribunaux, conséquence dommageable pour le service public de la justice, est un sujet abordé par bon nombre d’articles et rapports spécialisés. Mais l’analyse établie ne donne pas une approche réaliste du problème. En effet, tous les juristes se bornent à mesurer ce phénomène d’un point de vue exclusivement économique ou logistique :

- manque de moyens matériels ;
- absence de personnel ;
- réductions budgétaires ;
- mobilité excessive des agents.

Ces motifs, bien que dommageables, n’apparaissent toutefois pas insurmontables. En outre, si le manque de moyens est indéniable, il ne saurait constituer à lui seul le facteur principal de cet encombrement. Cette approche du problème n’est pas pragmatique.

Pour cause, l’examen des témoignages et des dossiers citoyens alléguant des abus du corps judiciaire établit solidement que le phénomène de l’encombrement des tribunaux est également causé par les comportements fautifs et répréhensibles de certains agents judiciaires, contraires à l’exigence de probité et de dignité que les citoyens sont en droit d’attendre :
- disparitions de pièces de procédures ;
- refus d’informer ;
- altérations de preuves ;
- non-respect du contradictoire ;
- dénaturation des faits ;
- influences extérieures sur les décisions des juges ;
- collusions entre professionnels du droit agissant dans une même affaire ;
- ou tout simplement violation des règles de droit…

Toutes ces violations à charge contraignent le justiciable à une multiplication de procédures qui viennent se greffer au litige initial et ce afin de faire valoir des droits pour sa défense : épuisement des voies de recours, des poursuites en correctionnelles et disciplinaires contre les professionnels du droit ayant commis des infractions au cours du procès, des procédures en révision, ou bien encore des inscriptions en faux.

Force est de constater qu’il y a bien une main mise sur l’arsenal judiciaire par certains agents judiciaires, qui bloquent les rouages d’une fonction publique, détournent les règles du droit au profit d’une partie, enlisant ainsi le justiciable dans des procédures coûteuses et sans fin.

Occulter ces dérives n’est pas conforme à l’exigence d’honnêteté et de rigueur que l’on est en droit d’attendre d’une analyse objective. Une difformité du corps judiciaire qu’il faut à tout prix enfouir pour préserver les apparences est un réflexe corporatiste et gage d’immunité pour ses professionnels fautifs, c’est aussi la certitude de réformes inopérantes pour améliorer le fonctionnement de l’institution judiciaire et diminuer le flux des tribunaux.

La rationalisation des procédures administratives contentieuses, la suppression de la procédure d’appel, l’instauration du juge unique ou la suppression des conclusions d’avocats ou des tribunaux ne peuvent opérer à une justice plus fluide. Ces mesures ne sont pas non plus la garantie d’une administration plus juste et équitable de la justice.

La déficience du service public de la justice a donc deux causes principales, les deux s’imbriquant l’une dans l’autre. D’une part, de nombreux retards et difficultés du respect des délais ainsi que l’incompétence de certains fonctionnaires et d’autre part, des manquements délibérés de la part de certains agents judiciaires qui entravent délibérément le bon déroulement des procédures. Ces comportements sont à l’origine de nombreux jugements de complaisance.

 

Regard des citoyens sur leur institution

Le sondage BVA publié dans Le Parisien du dimanche 16 février 2014 révèle que les trois quarts des Français (75 %) estiment que la justice en France fonctionne mal. Parmi les critiques à son égard : « lente, complaisante, inégalitaire, élitiste, incompréhensible, déshumanisée ».

Cette perception du peuple relative à l’intégrité de l’un des piliers de notre démocratie est préoccupante au plus haut point. L’ignorer ne ferait que faire perdurer la défiance et la suspicion à l’égard de notre institution. Aucune réforme ne peut réussir son objectif sans une amélioration de la qualité professionnelle des juges. Le professionnalisme de la magistrature porte sur deux exigences : d’une part, une réelle compétence des juges à prononcer des jugements conformément à la loi et d’autre part, le respect par les juges de normes morales et de comportement rigoureux qui garantit leur impartialité et d’être perçus comme tels.

La justice étant un service public, les justiciables sont légitimes à en attendre un service de qualité. Il est à déplorer que ce gage de qualité soit tabou dans notre pays. Dans cette institution qui se doit, dans son fonctionnement quotidien, de baigner dans la société, qui lui donne sens et utilité, il est inconcevable pour le juge de descendre de son piédestal et reconnaître qu’il a des obligations vis-à-vis des citoyens. Les efforts récents de la Garde des Sceaux en faveur de réformes judiciaires et de la mise en place de groupes de travail démontrent avec regret la participation exclusive de professionnels du droit, enfermés dans leur retranchement technique absolu, excluant le regard du citoyen et sa contribution aux débats. Les citoyens déplorent être cantonnés à un statut d’ignorants pour la majorité de la classe politique et judiciaire, qui se dispense commodément de leurs avis, voire de leur savoir-faire.

Ce rapport fait suite à la marche de Jean Lassalle au plus près des citoyens ; un tour de France sans protocole au cours duquel le député a rencontré des citoyens provenant des quatre coins de la France. Des citoyens en colère, frustrés de ne pouvoir faire entendre leur détresse. Bien qu’ils soient très suspicieux à l’égard de leurs politiques, ils ont saisi l’opportunité d’une rencontre informelle avec un député de la nation pour lui exprimer leur colère et lui dire leur indignation d’une autorité judiciaire à l’agonie. Une poignée de fonctionnaires semble s’affranchir ouvertement des règles et des devoirs pour entraver le cours de la justice. Tous ont rapporté le récit d’une procédure entachée de dérives. Le député a découvert un peuple bafoué, blessé, qui ne croit ni en ses juges, ni en ses défenseurs.

 

Pour lire la suite du rapport, télécharger le pdf :

 

PDF - 850.5 ko
Les justiciables face au service public de la justice

Voir aussi, sur E&R :

Sur le fonctionnement de la justice, chez Kontre Kulture :

 






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20 Commentaires

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  • #1075266
    Le 6 janvier 2015 à 10:18 par david
    Les justiciables face au service public de la justice

    50% au moins des juges sont franc macs d’ apres Coignard.
    Le vrai scandale est là :
    Le juge que vous voyez devant vous a juré en secret d’aider une mafia.
    Et on parle de son honneur, de sa probité ? foutaises, des mafiosi
    Corruption a tous les étages

     

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    • #1080190
      Le Janvier 2015 à 23:07 par Jojo l’Afreux
      Les justiciables face au service public de la justice

      66,6% plutôt ! Les 2 tiers. C’est dans la police nationale que le commandement est à moitié franc-maçon, c’est pourquoi la police continue à fonctionner mieux que la justice.

      Le fond du problème c’est que l’institution judiciaire applique une politique délibéré décidé en loge qui tient en trois points : impunité des frangins, excuse systématique des coupables pour ne pas surcharger l’administration pénitentiaire et abandon des victimes. L’ensemble abouti a créer l’enfer dans lequel on vit, les zones de non-droit et toutes les exactions qui sont notre quotidien.

      Pour régler le problème, il faudrait effectivement plus de moyen au niveau de l’institution et pas seulement pour embaucher des fonctionnaires mais surtout pour embaucher des jurés, le jury populaire étant de façon incontestable la solution pour rendre le jugement le juste, un jury populaire n’est malheureusement probablement pas capable de trancher certaines affaires complexes d’ordre économique et sociale, mais en terme de pénal ça reste ce qu’il y a de mieux. Mais aussi pour arriver à obtenir une justice réelle efficace, il faudra aussi rajouté un peu de moyen en amont sur la police, mais surtout en aval chez l’administration pénitentiaire (dont le budget dépend du ministère de la justice vous me direz).
      Embaucher des flics, entretenir leur outils de travail, embaucher des juges, des greffiers, des secrétaires, indemniser des jurés, accumuler des prisonniers, les nourrir et les faire surveiller, tout ça a malheureusement un cout qui n’est pas à l’ordre du jour parce que soit disant on a pas les moyens, malgré le PIB qui n’a fait que d’augmenter depuis 20 ans. La solution radicale pour faire des économies sans avoir recours au laxisme qui génère l’ultra-violence de la société, ça reste la peine de mort appliquée à l’iranienne sans circonstance atténuante et sans culture de l’excuse, une justice de terreur pour dissuader le n’importe quoi.

       
  • #1075298
    Le 6 janvier 2015 à 10:59 par Gustin
    Les justiciables face au service public de la justice

    " La loi, c’est le grand "Luna Park" de la douleur . Quand le miteux se laisse saisir par elle, on l’entend encore crier des siècles et des siècles après " (Céline, Voyage) .

     

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  • #1075302
    Le 6 janvier 2015 à 11:04 par radar
    Les justiciables face au service public de la justice

    Comme tous les lieux de pouvoir en France, le Ministère de la Justice est une synagogue, et, "Selon que vous serez sioniste ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir" .

     

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  • #1075324
    Le 6 janvier 2015 à 11:46 par listener
    Les justiciables face au service public de la justice

    Le vrai problème est le "conflit de droits" qui ravage le France : le droit français n’a pas la même conception du "juge" que le droit américain. Le premier se méfie du juge et le second a confiance en lui. C’est la raison pour laquelle nous vivons ce chaos.

    On dit "juge", "juge", "juge", "oui ; monsieur le juge", "bien monsieur le juge", mais si l’on examine cette fameuse personne qu’on appelle ainsi, on s’aperçoit qu’il est composé de différentes "hypostases" : il est "magistrat", c’est à dire qu’il est adoubé par les pouvoirs publics, soit par élection (CPH et tribunal de commerce) ou par vérification des "connaissances" c’est à dire qu’il est un mandarin. Il est aussi membre d’une hiérarchie, d’une "juridiction" précise, qui est une chose territorialisée et qui se charge du "fonctionnement" de la justice. Il y est aidé par les greffiers, (comme président et chef de juridiction etc..) ou comme subordonné au président (vice président) qui donne instructions aux greffiers.

    Il est enfin un "juge" c’est à dire l’incanation de l’impartialité ! Troisième hypostase ! mais cette hypostase est si mystérieuse et si difficile à saisir qu’on peut se demander si il ne s’agit pas là simplement d’un homme ordinaire comme nous, égal au justiciable ! C’est difficile à admettre, l’égalité.

    C’est dans cette direction qu’il faut réfléchir et ne pas se perdre dans des considérations vaines sur la "justice".

    Lire "Luc 18" et réfléchir.. Il faut se rapporter en effet à la plus mystérieuse des paraboles évangéliques, à savoir la "parabole du juge inique" maintenue miraculeusement dans le seul texte lucanien, pour saisir la problématique des trois hypostases du "juge" précisément parce que pour Luc et le premier chrétiens, le seul vrai juge est évidemment Dieu et pas le "juge du coin". Dieu, dans une perspective eschatologique, fera bientôt régner sa "Justice", la vraie, et le petit juge du coin n’y participe pas ! Par conséquent le "juge inique" n’est pas vu vraiment un "juge" au sens ou nous entendons mais un "chef de juridiction", simple fonctionnaire de la justice, à qui on demande de "fonctionner" et qui ne rend souvent pas sa décision en temps utile, même si cette décision peut être très bien pensée mais ce n’est pas le problème !

    La voilà, la vraie difficulté de la "justice" ! Bien juger ? Encore faut-il "juger" en temps utile et "rendre" quelque chose qu’on peut appeller par politesse et égard pour les pouvoirs en place un "jugement" !

     

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    • #1080207
      Le Janvier 2015 à 23:18 par Jojo l’Afreux
      Les justiciables face au service public de la justice

      Qu’est-ce qu’il ne faut pas lire comme connerie : le droit anglo-saxon est un modèle de corruption, c’est pire que chez nous la justice des riches (et l’injustice des pauvres) là-bas.
      Depuis qu’ils ont eu l’idée délirante de privatiser les prisons, outre que ça coute 2 fois à ces gros veaux de contribuables américains à la place en cellule et que les USA détiennent désormais le record du monde du nombre de prisonnier (largement devant l’Inde et la Chine), on a eu des dizaines de cas où l’entreprise-prison corrompait les juges pour obtenir des peines exemplaires (plus un détenu reste longtemps plus il rapporte, le détenu est une marchandise comme une autre aux USA).
      C’est un choix de société en fait, la ploutocratie yankee a choisi impunité totale pour tout les riches et sévérité ultra-exemplaire pour le prolétariat sous-éduqué ultra-violent, notre ploutocratie a choisi impunité totale pour les franc-mac, laxisme pour les autres quelque soit la gravité des délits. Mais la situation changera probablement si on décide d’imiter nos amis, de privatiser les prisons et de laisser la mafia les gérer.

       
  • #1075523
    Le 6 janvier 2015 à 14:47 par Marde
    Les justiciables face au service public de la justice

    Franchement, il n’est pas nécessaire de lire le rapport pour le savoir, il suffit d’être ""un pauvre con de citoyen Français."""
    Au mois de juin 2014 j’ai adressé au procureur de la république de la ville de XXXX une lettre détaillée de six pages format A4, dactylographiée pour la lisibilité, dans la langue de Molière, sans faute d’orthographe ni barbarisme grammatical, avec les formes de politesse qu’exigent leurs z’excellences de la ripoublique quand on s’adresse à leurs personnes. Une lettre pour dénoncer la méthode utilisée et le but d’une mise en danger délibérée de la personne d’autrui ayant entraîné la mort et relevant de l’article 121-3 du code pénal, et posant la question de l’ouverture d’une information.
    Classé sans suite poubelle !
    J’ai pensé écrire au procureur général, puis je me suis dit que si le premier n’assurait pas ce pour quoi nous le payons, pourquoi le second le ferait_il ?
    Le citoyen est occis en toute tranquillité dans la plus stricte intimité C’est la nouvelle éthique en matière criminelle et sa réponse pénale. Personne n’y trouve à redire, pas même le parquet ! Les pervers peuvent dormir sur leurs deux oreilles.

     

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  • #1075623
    Le 6 janvier 2015 à 16:45 par Thémis
    Les justiciables face au service public de la justice

    Sorti de charge en 1977, le ministre de la justice Olivier Guichard s’exclama : " Je ne souhaite à personne d’avoir affaire à la justice Française " .

     

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  • #1079033
    Le 8 janvier 2015 à 12:30 par ERbivore
    Les justiciables face au service public de la justice

    Voila. La source.

     

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  • #1092458
    Le 16 janvier 2015 à 23:02 par david
    Les justiciables face au service public de la justice

    Vivement le retour de Jésus qu’il mette en place le Royaume de Dieu.

     

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  • #1093057
    Le 17 janvier 2015 à 14:59 par tendaime
    Les justiciables face au service public de la justice

    Excellente analyse de note système judiciaire pathogène ! Presque tout y est dénoncé avec des mots simples.

    Il faut mettre en place une pétition et / ou, que chaque concitoyen envoie ce rapport à son député en demandant de changer les lois et surtout encadrer les honoraires d’avocats, supprimer les bâtonniers complices passifs de ceux qui les élisent ( les avocats).... que l’on puisse juger les juges et / ou les révoquer et contrôler les enquêtes judiciaires.

    Interdire aux fonctionnaires de justice ( juges ...) les religieux et / ou faisant partie de sectes occultes , comme la francs maçonnerie , qui est la porte ouverte à toute sorte de magouilles secrètes , telles qu’on le constate très souvent dans les mémoires / conclusions où l’on a toutes sortes de croix , d’étoiles en triangles ( et inversées ) entre les paragraphes. Pour attirer l’attention des juges frères sur les points importants.

    Il est temps que les concitoyens se réveillent . Il est impossible de nos jours devant la complexité de la vie sociétal d’échapper aux système judiciaire . Il existe des centaines d’occasions d’avoir besoin de recourir à la justice. Et beaucoup renoncent et perdent leurs droits devant la complexité et le coût des procédures .

    N’attendez pas d’être à votre tour victime pour bouger et changer ce système ouvert à la mafia. Ils sera trop tard ensuite pour vous plaindre actuellement des victimes s’organisent ( groupe des indignés de la justice association ANVEDJ ou nombreuses autres très discrètes etc…

    75 % des français sont mécontent de ce systèmes , mais curieusement , personne ne bouge, . pas une seule manifestation d’ampleur.

    Nos députés font la sourde d’oreille et lorsqu’on se plaint des dysfonctionnements et refusent d’enquêter en prétextant une indépendance de la justice…Alors qu’ ils leur revient de changer les lois et demander des enquêtes. Mais malheureusement 80 % des députés sont aussi des avocats qui en sont venus à la politique pour en récolter en parallèle des clients…
    Nous sommes donc enfermé dans un systèmes extrêmement pervers et chaque année des dizaines de milliers de victimes finissent ruinées, en maladie , ou se suicident

    Il est temps de nous organiser à grande échelle grâce . Nous devons exiger une commission d’enquête sur les dysfonctionnements de la justice et surtout un contrôle du peuple.

    Merci à E&R d’avoir poster ce rapport e surtout merci à son auteur et l’atypique député J Lassalle

    Cordialement
    Tendaime

     

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  • #1097856
    Le 21 janvier 2015 à 20:25 par foutumaisdebout
    Les justiciables face au service public de la justice

    Si j’avais eu ce rapport avant mon malheur, j’aurais certainement agit contre l’escroquerie en bande organisée dont j’ai été victime...
    jusqu’à aujourd’hui j’étais choqué de ce que j’ai pu subir, et voir de notre justice qui n’a rien à envier aux républiques bananières, j’étais comme un fou, parlant tout seul ayant perdu femme, maison et boulot.
    Après ce rapport, quoi que toujours ruiné, je suis tout de même un peu soulagé car mon statut de victime y est reconnu, je ne suis pas fou ni parano. c’est la justice qui est devenue folle, malade et gangrenée par une mafia en robe et intouchable.
    ah les voyous payés par notre argent en plus !!!

     

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