Les médias mondialistes, qui ne sont pas suivis par la majorité des peuples mais seulement par les grandes entreprises 2.0 et de leurs obligés les hommes politiques du Système, ont sauté sur l’unique victime (dans un pays aux 30 000 morts par an et par armes à feu) des manifestations de Charlottesville pour lancer une campagne mondiale contre le nationalisme.
On avait l’habitude de médias foncièrement antinationaux, aujourd’hui les grandes entreprises de communication de l’Internet s’y mettent, dans un ensemble parfait qui sent la coproduction. Pourtant, ce sont ces mêmes grandes entreprises qui ruinent les médias classiques. Mais rien n’y fait : l’appel de l’oligarchie à l’halali anti-Trump et à tout ce qu’il représente est le plus fort.
Sauf que Trump ne représente pas la « race blanche » ni les « nazis », néo ou pas : il représente la classe moyenne américaine, qui a voté pour lui, et qui fait la richesse de l’Amérique parce qu’elle travaille, ou essaye de travailler. La tornade anti-Trump actuelle annonce donc des lendemains encore plus difficiles pour la presse mainstream. L’oligarchie est en train de la sacrifier sur l’autel de ses intérêts, et elle, bonne fille, ne court pas, elle vole.
Voici quelques extraits de l’article, pioché au hasard parmi des dizaines d’autres de la même mouture, du service public audiovisuel français sur l’Internet, francetvinfo. Vous allez voir que les frontières du grotesque sont allègrement franchies.
Ils sont en train de faire place nette. Depuis le début de la semaine, les « géants » américains de l’Internet se joignent progressivement à la mobilisation contre les suprémacistes blancs et les groupes néonazis aux États-Unis. Alors qu’une femme a été tuée le 12 août par un militant d’extrême droite qui a foncé dans une foule de contres-manifestants à Charlottesville, en Virginie, plusieurs entreprises ont pris des mesures. Elles tentent de limiter les discours haineux sans contrevenir à la liberté d’expression. Franceinfo vous liste quatre d’entre elles.
- Le nazisme est interdit, OK, mais la marche aussi ?
On va garder la première, qui rivalise de zêle dans la dénonciation du culturo-nazisme : Spotify. Cette plateforme de musique en ligne supprime, tenez-vous bien, « des morceaux suprémacistes ». Mais alors, que penser des morceaux antisuprémacistes, ou d’extrême gauche internationaliste pro-migrants parmi lequels on a trouvé des terroristes tueurs de petits Blancs ? C’est un cas de droit assez intéressant, voyez-vous. C’est un journaliste zêlé du socialo-sionisme mondial qui a lancé la chasse aux mauvaises chansons :
« Je viens juste de trouver 37 groupes haineux de suprémacistes blancs sur Spotify », écrit un journaliste du site Digital Music New, le 14 août. La plateforme d’écoute de musique en ligne hébergeait des morceaux dont les propos contribuaient à la propagation de thèses racistes, selon l’organisation de surveillance de l’extrême droite américaine Southern Poverty Law Center.
Pour information, l’écrasante majorité des utilisateurs de Spotify ignoraient probablement jusqu’à ce jour (funeste pour la lilberté de chanter) les noms des chanteurs incriminés. Désormais, ils ont droit à une pub mondiale, et gageons que leurs chansons suprémacistes trouveront un public adolescent ravi d’écouter des trucs interdits sur les réseaux sociaux, qui ne sont pas tous contrôlables.
Les hébergeurs, dans un genre plus sérieux, ont suspendu des sites qui prônaient le racisme, l’antisémitisme, le genrisme, l’homophobie, la litanie habituelle des minorités pleurnichardes. C’est le site du Daily Stormer qui a pris la foudre.
L’une des publications insulte la femme présente dans la foule de contre-manifestants et tuée samedi par un automobiliste. Cloudflare, spécialiste de la sécurité en ligne a annoncé qu’il cessait de fournir ses services à Daily Stormer. « Je me suis réveillé de mauvaise humeur ce matin et j’ai décidé de les expulser d’Internet », a écrit le fondateur et directeur général de Cloudflare, Matthew Prince, dans un e-mail à ses employés.
Saluons l’incroyable courage de Matthew ! Se battre à mains nues contre des hordes nazies ! Ce concours mondial d’antinazisme fait plaisir à voir, surtout 77 ans après le conflit 1939-1945. Certes, Matthew et les antinazis du jour auraient peut-être détalé comme des lapins devant les chevaliers teutons organisés en divisions blindées en 1941, mais on ne va pas chipoter.
- Quelqu’un a vu Matthew, de Cloudflare ?
Le grand Marc Zuckerberg en personne, le multimilliardaire de Facebook qui ouvre ses données privées à certains services de renseignements, a écrasé la punaise nazie d’un coup de poing rageur en « supprimant plusieurs pages associées aux groupes haineux ». Diantre ! Il va falloir un jour définir ce que sont la « haine » et un « groupe haineux », car on va tout droit vers une pénalisation de toutes sortes de « haines », du moment qu’elles n’arrangent pas l’oligarchie et ses larbins.
En passant, les individus et les groupes qui expriment au quotidien leur haine sur les réseaux sociaux contre E&R et ses membres vont-ils aussi subir les foudres de la justice des multinationales de la communication mondiale ? Y aurait-il des exceptions ? Hein ? Allo ?
Aujourd’hui, en nommant « nazie » la liberté d’expression, le pouvoir profond exprime une chose très simple derrière cet euphémisme-amalgame : il veut détruire la liberté d’expression. Mais il n’obtiendra qu’un accroissement du « nazisme » de résistance.
Après ce massacre de la liberté d’expression, ivres du sang des pensées différentes, les socialo-sionistes se retrouveront entre eux, heureux, dans un monde sans débat ni contradiction. Un monde parfait, sans « nazisme » ni néonazisme – c’est le nom par lequel ils appellent les pensées qui ne sont pas dominantes ou qui sont dangereuses non pas pour les peuples mais pour la dominance et ses employés – et la consanguinité intellectuelle ainsi produite réduira leur pensée de la pathologie actuelle à un néant réjouissant. Ensuite, sortant de leurs planques, les hommes debout et lucides pourront revenir. Ce n’est qu’une question de temps.