Quand le féminisme a vendu l’indépendance aux femmes dans les années 80, il a oublié de leur dire que ça rimait avec solitude.

Attention aux mauvaises rencontres

Le problème avec l’Internet, c’est que la rencontre est devenue un marché, et un marché florissant. Et capitalisme, ça rime souvent avec arnaque : le produit fait rêver, et une fois qu’on l’a acquis, on est déçu, sans compter la durée de péremption (quand on découvre vraiment à qui on a affaire).

L’offre et la demande sont théoriquement équilibrées, puisqu’il y a à peu près 50 % d’hommes et 50 % de femmes dans la population. Oui mais voilà, tout dépend des critères, des désirs et de la vanité de chaque partie. Un SDF ou un abruti ont peu de chances de choper une miss France, même si elle est bègue. En général, elle se case avec un cardiologue dans le XVIe. C’est la dure loi de l’amour. Heureusement, tout le monde ne fonctionne pas sur des critères matériels.

Nous par exemple on connaît une femme plutôt jolie pour laquelle le critère principal c’est l’amour des animaux. Tu n’aimes pas les chiens ou les chats ? Dégage. Tu les aimes, tu sais leur parler, et tu sais lui parler ? La moitié du chemin est déjà parcourue. Donc que les célibataires ne désespèrent pas, mais qu’ils cherchent plutôt ce qu’ils aiment vraiment, de quoi ils ont vraiment besoin. Il y a des filles qui rêvent de vie à deux pour enfermer un mec en cage, manger des sushis et regarder des séries avec lui. D’autres qui aiment parler des heures au téléphone en faisant de drôles de bruits.

Le marché de la rencontre est plus un marché de la consommation que de l’amour. Les femmes peuvent se gaver un temps, mais quand vient le moment de la maturité, l’horloge biologique les dirige vers la stabilité. L’âge du mariage ou du premier couple sérieux a reculé de 10 ans. Mais l’espérance de vie a aussi « reculé » de 15 ans, en 70 ans. Dans les années 50, les mecs vivaient 63 ans et les femmes 69 ans en moyenne. C’est pour ça qu’on voit de plus en plus de femmes qui sont considérées comme jeunes sur TikTok à 50 balais passés, et qui draguent sur les platebandes des jeunes.

On revient sur le capitalisme : ceux qui profitent au fond de la séparation durable des sexes, sont ceux qui vendent du rapprochement, c’est-à-dire de la rencontre. Plus tu sépares les deux camps, par exemple avec l’arme du féminisme (qui est un séparatisme), plus les intermédiaires se gavent. On dit ça, on dit rien. On comprend alors pourquoi les jolies femmes du petit documentaire se retrouvent seules. Il s’agit d’une manipulation économique.

Faits & Documents inaugure sa série sur la destruction de la famille traditionnelle par ce numéro consacré à la déconstruction de la masculinité par les réseaux néo-féministes et la pression pornographique. Un numéro qui fournira à tous des arguments tangibles pour faire face à l’offensive !

Vous trouverez dans ce numéro :

 une enquête statistique sur les rapports homme-femme
 une enquête sur un sujet éludé par les féministes : les infanticides
 un rappel historique sur les réseaux à l’origine de l’industrie pornographique
 quatre pages de brèves d’actualités