Le problème de ce narrateur est qu’il ne prend en compte que les choses visibles, matérielles et superficielles de la situation.
Pour résumé sa pensée, il y a Gustave, le brave fils de mineur qui est devenu médecin grâce à son travail et son intelligence. Il s’est ensuite marié et à eu deux enfants. Gustave est digne de respect basé sur ces seuls critères extérieurs.
Ensuite, toujours selon le narrateur, il y a les deux enfants, pourris gâtés par leur père, qui travail beaucoup pour qu’ils ne manquent de rien matériellement. Malgré avoir tout eu (matériellement), ils ont raté leurs vies : divorce, création d’entreprises foireuses, etc...
Mais c’est bien gentil de juger ces "enfants gâtés" aussi catégoriquement et de les cloués au piloris tout en élevant le père exemplaire, mais qui est sensé apporter à ses enfants tous les outils nécessaires pour réussir à l’âge adulte, qui est sensé inculqué des valeurs autres que matérielles, tel que le travail, la persévérance, la confiance en soi, l’honnêteté ? Et oui c’est le rôle du père.
J’entend en plus que le père se décharger de "l’échec" de ses enfants en disant qu’ils ne lisent pas contrairement à lui et en disant que leur mère n’est pas une flèche ce qui expliquerait pourquoi ils n’ont pas réussi comme lui.
Mais dis moi Gustave, qu’est ce qui t’empêchais de leurs faire lire des livres une fois par semaine et qu’ils te fassent un résumé à la fin de la semaine ? Qu’est ce qui t’empêchais de prendre une femme un peu moins jolie mais plus intelligente ?
As-tu oublié les mains tendues et les aides étant jeunes qui t’ont permis de faire des études et de devenir médecin ?
On dirait bien que ce vieil homme à vécu une vie très individualiste et matérialistique en oubliant que c’est la providence qui l’a aidé dans sa réussite. Malheureusement les enfants en ont payés les conséquences (sans vouloir les dédouaner de toute faute).
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