D’un camp de fortune, la jungle de Calais se transforme au fil des jours en véritable ville. Depuis sa création en avril, le camp ne cesse de s’agrandir avec des constructions de plus en plus solides, comme celle d’Alpha.
Ce Mauritanien a construit lui-même sa maison. Plusieurs pièces, un jardin et même un poulailler. "Avec le jardin et les animaux, tu ne seras jamais stressé", affirme-t-il au micro de France 3. Dans son pays, Alpha était architecte. Il voudrait maintenant demander l’asile en France pour pouvoir travailler.
Plus de 2 000 personnes
Il y aurait un peu plus de 2 000 personnes en attente dans ce camp. Des migrants qui ont peu à peu construit une ville dans la ville. Un centre-ville avec des commerces et même des restaurants. Au menu : des spécialités de chaque pays, mais aussi de la région. La visite du camp se poursuit par les lieux de culte : quatre mosquées, et une église édifiée par les 200 fidèles. Mais si les conditions de vie s’améliorent, tous espèrent que chaque journée sur le camp sera la dernière.