Starophobe, ça ne signifie pas qui déteste les étoiles, mais qui n’aime pas les stars, qu’elles viennent du cinéma ou de la chanson. Et encore, star est un grand mot, très souvent employé à tort. Par exemple, Bilal Hassani n’est pas une star, juste un trans ou un trav (on a oublié la différence) qui s’essaye à la chanson, et qui est invité sur les plateaux plus en tant que trans qu’en tant que chanteur, ou chanteuse. On va choisir chanteur. Disons que c’est un bon trav et un mauvais chanteur.
On peut ajouter, avec la multiplication des trans chirurgicalisés, qu’on est plus dans l’exhibition Barnum que dans l’art. Le grand public aime voir des créatures, peu importe si elles ont du talent, du moment que ça le rassure sur sa propre sexualité, sa normalité. Le phénomène monstre joue donc dans la surreprésentation trans actuelle.
Bilal a relancé sa carrière, ou plutôt sa médiatisation, en berne depuis sa défaite – 16e sur 26 – en finale de l’Eurovision 2019, en voulant chanter dans une basilique, sur le modèle de l’autre gay – on a oublié son nom – qui faisait des mimiques sexuelles dans une église. Ce dernier avait été salement chahuté sur les RS, et avait pleurniché chez Hanouna.
Ce mercredi 5 avril 2023, Bilal devait jouer dans l’ancienne basilique Saint-Pierre-aux-Nonnains, mais les cathos – que la presse décrit comme « radicaux » – ont mis le hola à l’opération. Les termes « extrême droite » et « identitaires » sont cités par tous les médias transphiles. Des méchants ont empêché Bilal de chanter ses bluettes foireuses. On ignore si sa tournée comprend des synagogues et des mosquées, mais il devrait s’y essayer, pour voir.
Plus généralement, personne n’empêche un trans de chanter où il veut, mais comme dirait l’autre, la tolérance, il y a des maisons pour ça. L’Église a été très tolérante jusque-là, il semble qu’elle tende un peu moins la 2e joue. Naturellement, Bilal est automatiquement devenu la victime des fascistes transphobes, et sa peine de chœur a été récupérée par l’andouillette Lemoine. L’assistante de Patrick Liste Noire Cohen a la voix brisée par la conscience de l’indicible souffrance LGBT.
"On avait ce concert complet... et ça a été gâché encore une fois ! Parfois on a l'impression de voir des belles choses arriver et d'un seul coup on recule et ça fait peur."
Un concert annulé sous la pression d’extrémistes catholiques : @iambilalhassani dans #CàVous pic.twitter.com/m6PaWiz3SO
— C à vous (@cavousf5) April 5, 2023
Pauvre Bilal, qui ne comprend pas qu’il est surtout victime des médias qui se servent des transsexuels contre les patriotes, qui sont aussi tolérants que les gauchistes, mais qui n’aiment pas qu’on touche à leurs traditions.
Après ce petit tour par les affres de la théorie du genre, on revient à la chirurgie, qui enlaidit beaucoup d’individus qui veulent changer de sexe. Souvent, ils se rendent compte qu’en changeant de sexe, eh bien, ils sont toujours aussi mal avec eux-mêmes, ce qui veut dire que leur malaise est existentiel, avait d’être sexuel. Le sexe ou le genre n’est alors que le symptôme. Cela n’empêche pas toute une vague de chirurgiens malintentionnés et de cliniques à deux balles de sauter sur ce malaise des jeunes, voire des enfants, pour faire du business.
Le résultat est non seulement une amputation, ce qui est violent pour le corps, mais aussi une dégradation esthétique : le corps nouveau est moins harmonieux. Car dès qu’on touche l’équilibre naturel d’un visage, qu’il soit beau ou pas à l’origine, on casse sa structure, on l’enlaidit. Regardez ce qu’est devenue Megan Fox, la bimbo de Transformers :
Sur le cliché de gauche, on a la jeune Américaine bien nourrie, aux joues un peu gonflées, on sent qu’elle n’a pas encore été dégrossie par la vie, c’est une fermière robuste et sexy. Quinze ans plus tard, on a une grosse pouf kardashianisée, où tout a été retaillé, retouché, gonflé et tiré. L’Américaine plantureuse a laissé place à la pute hollywoodienne interchangeable. Elle a perdu toute beauté, et toute valeur. D’ailleurs, elle ne tourne plus.
Sur cet autre effet miroir, c’est encore plus flagrant : l’ado naturelle a été madonna-isée. Elle sait ce qui l’attend : Madonna est devenue un monstre. Nous sommes en 2023, à la remise des Grammy Awards, les Récompenses des Grands-Mères, d’apèrs notre traducteur.
- Changer de tête tue
Avis à toutes les jeunes filles, et à tous les futurs trans : restez vous-mêmes !