Pendant que la France bascule tranquillement dans le renouveau patriotique, en réaction aux attentats trafiqués, aux émeutes téléguidées et aux médias propagandistes, les « artistes », c’est-à-dire cette caste de gauche hors-sol au talent incertain (le chanteur Bruel, l’antiraciste Sopo, l’acteur Lellouche, le penseur Cantona, le fiscaliste Noah, l’essentialiste Diallo), en s’engageant « pour Théo », prennent position contre la police, l’autorité de l’État, et pour les émeutiers de banlieue. La défense du pauvre Théo ou d’Adama Traoré n’étant qu’un prétexte à relayer le chaos.
« C’est pour cela que l’affaire Adama Traoré est l’affaire de tous : pour affirmer et défendre l’égalité des droits. C’est cette exigence élémentaire que nous, artistes, sportifs, comédiens, écrivains, […], partageons et relayons. Nous refusons que les habitants des quartiers populaires qui sont quotidiennement frappés par la violence économique et la violence raciste soient également abandonnés à l’insécurité, aux mensonges, à une culture de l’excuse permanente des excès des forces de l’ordre et au jeu dangereux des politiques qui tentent de monter les citoyens les uns contre les autres. »
[...]
« Le 2 février, à Paris, des rappeurs donnaient à Paris un concert de soutien « Justice pour Adama ». Ce même jour, Théo L., 22 ans, subissait la barbarie de l’agression policière qui révolte aujourd’hui le pays. C’est pourquoi nous appelons, par une convergence de toutes nos sensibilités et dans un élan solidaire, à soutenir l’exigence de vérité et de justice pour Adama, de justice pour Théo, comme pour toutes les victimes des violences des forces de l’ordre. C’est notre cause commune à toutes et tous : ensemble contre les violences policières et leur impunité. »
- Quand elle a besoin du chaos, la gauche caviar se fait antiraciste
Mandela du pauvre
Sur la lancée de l’officine SOS Racisme, rebaptisée SOS Sionisme en banlieue, ces complices du pouvoir profond mettent leur image dans la balance pour affaiblir encore plus l’autorité et la loi, ce qui soude la communauté nationale. En prenant fait et cause pour des minorités qui jouent le chaos contre la paix civile, ils tournent le dos au peuple de France. Après, ils se demandent pourquoi le taux de remplissage des salles de cinéma n’excède pas 15%, pourquoi l’industrie du disque s’est effondrée, et pourquoi leurs comptes Twitter sont assaillis de réactions négatives.
Au moment où le politiquement correct vit ses derniers soubresauts, ces sempiternels faux républicains – ils ne défendent que les minorités agissantes qui paralysent la nation, ces lobbies dominants qui se drapent du manteau de victimes – sortent de leur confort douillet pour rappeler aux Français en difficulté le règlement de l’oligarchie : chaos, chaos, chaos !
Il y a 10 ans, les artistes qui ont soutenu Sarkozy se sont retrouvés dans le caniveau, une fois le candidat de l’oligarchie mondialiste liquidé par les urnes. C’est le sort qui attend cette liste de Schindler culturelle, qui pleurniche sur un État soi-disant « policier », alors que c’est tout le contraire : notre police a été désactivée par des intervenants nichés au cœur du pouvoir. Ce que ces stars connaissent de la police et de la justice, ce sont juste les papiers bleus que leurs avocats envoient aux journaux people ou aux plaisantins du Net lorsque ces derniers s’attaquent à « leur » image. On ne parle même pas de leur intégrité physique.
Une souffrance morale difficilement supportable
Le courage de ces mollusques planqués dans la coquille de leur ignorance se limite à des pétitions dans Libé, un canard mort depuis le 29 mai 2005, quand sa hiérarchie a tout simplement trahi les intérêts du peuple français. On rappelle que Libération était, au départ, le « journal du peuple ». 40 ans plus tard, c’est devenu un papier tue-mouches à lycéens. C’est dire la portée de cet appel grotesque.
Ceux qui ont approché ces people se seront pas étonnés : manquant de lucidité, de culture, politique, historique ou même culturelle – oui de culture culturelle –, ils sont de tous les combats (sans danger) qui ont l’air d’être du côté du Bien, mais du Bien décidé par la dominance. Les people, c’est souvent très limité : ça chante, ça danse, ça parle, ça crie, mais ça ne pense pas. Ce n’est d’ailleurs pas ce que le public leur demande, et ça se voit.
Planqués dans leurs apparts parisiens à triple codes, dans leur villa Montmorency du XVIe, dans leurs maisons du Lubéron ou du Cap-Ferrat, ils donnent des ordres à un peuple qui a d’autres chats à fouetter. Entre eux et le public, la cassure est actée. Une cassure morale qui préfigure une cassure économique définitive. Heureusement, pour Libération comme pour ces idiots inutiles, que l’Etat les subventionne encore. Mais ça ne durera peut-être pas.