En France on fait décommander et déménager de salle deux ou trois fois chaque fois Marion Sigaut à l’aide de coups de téléphone de la part des autorités de l’état, qui ont leur mot à dire et leur droit de regard partout où il y a des espaces de conférence. Au Québec, où il y a davantage d’espaces purement privés, on se sert de pressions d’ordre privé, c’est à dire de menaces de vandalisme de la part des mafias ou encore comme dans le cas présent de charivari de la part des syndicats de journalistes.
Marion devait présenter sa conférence sur les mensonges de Voltaire et des Lumières (conjointement à une autre plus spécifiquement québécoise portant sur les mensonges plus locaux mais non moins absolus des thuriféraires de la "Révolution Tranquille" québécoise sensés avoir mis fin à une longue "grande noirceur" religieuse : en réalité l’enseignement n’a fait que diminuer en qualité depuis, l’accessibilité diminuer pour les gens modestes, et les médias se conformer sur un seul point de vue officiel) dans la crypte de l’Église Marie Reine du Monde de Montréal, et en désespoir de cause les organisateurs, assez débrouillards, nous ont donné à la porte de cette église des sauf-conduits pour nous rendre en tout anonymat à la salle à manger d’une auberge de retraités où les deux conférences ont été données à titre d’amusement festif purement privé.
Répondre à ce message