Alors que de nombreux textes dictatoriaux – et, certains l’oublient, applicables sans limite de durée (à la différence de l’article 16 de la Constitution de la Ve République) – sont prêts à fondre sur la tête des Américains (cf. De la dictature en Amérique), une nouvelle affaire se prépare aux États-Unis.
En effet, au lendemain de la victoire électorale de Barack Obama, qui a vu près de la moitié du corps électoral s’abstenir, on observe une floraison de pétitions de plus de 30 États fédérés demandant à faire sécession des États-Unis.
Selon les termes juridiques américains, chaque pétition de chaque État fédéré doit obtenir au moins 25 000 voix en l’espace de 30 jours pour obliger l’administration Obama à répondre. C’est déjà chose acquise pour le Texas qui a largement dépassé les chiffres requis. Une telle tendance est révélatrice des mouvements profonds lézardant la société américaine (crise économique et financière, conflits raciaux avec une hispanisation galopante du pays, etc.).
Force est de reconnaître que les scores atteints par ces pétitions n’atteignent pas des chiffres mirobolants. Cependant, le fait de pouvoir consulter sur le site de la Maison Blanche la liste des États fédérés souhaitant faire sécession sous la bannière « We the people » n’est pas anodin. Pour le moment, nous sommes dans l’ordre du symbolique. Mais quel symbole !