La nouvelle administration Trump des États-Unis a refusé, jeudi 22 juin, d’approuver un paragraphe d’une nouvelle résolution du Conseil de l’ONU des droits de l’homme condamnant les abus et discriminations à l’encontre des femmes.
Car tout en déplorant « la persistance et l’omniprésence de toutes formes de violence à l’encontre des femmes et des filles dans le monde », ce texte est aussi un moyen de propagande pour l’avortement en tant que moyen de contrôle des naissances.
Dans le paragraphe non-ratifié par le représentant américain, le Conseil de l’ONU appelle en effet les pays à faire en sorte que leurs services de santé procurent aux femmes des soins « complets et de qualité concernant la sexualité et la procréation », y compris « un avortement sûr lorsque de tels actes sont autorisés par la législation nationale ».
« Les États-Unis soutiennent pleinement le principe d’un choix volontaire concernant la santé maternelle et infantile et le planning familial », a déclaré Jason Mack, le représentant américain aux Nations unies. « Mais nous ne reconnaissons pas l’avortement en tant que méthode de planning familial, et nous ne soutenons pas l’avortement dans nos programmes d’assistance à la santé en matière de procréation », a-t-il également ajouté.
Une décision qui choque les tenants de la culture de mort onusiens qui se cachent derrière une défense de la femme pour imposer l’avortement comme moyen de contraception.