Les États-Unis ont adopté ce samedi 12 décembre une « nouvelle carte officielle » du Maroc intégrant le territoire disputé du Sahara occidental au cours d’une cérémonie organisée à l’ambassade américaine à Rabat.
« C’est la représentation tangible de la proclamation puissante faite il y a à peine deux jours par le président Trump - reconnaissant la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental », a déclaré l’ambassadeur David Fischer avant de signer la « nouvelle carte du gouvernement américain pour le Royaume du Maroc ».
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Cette décision a été aussitôt rejetée par le Front Polisario qui plaide pour l’organisation d’un référendum prévu par les Nations unies pour régler le statut de ce « territoire non autonome » hérité du passé colonial du continent africain. Le Maroc propose de son côté un plan d’autonomie sous sa souveraineté.
Alger a dénoncé samedi des « manœuvres étrangères » visant à la déstabiliser, mentionnant Israël. Moscou a estimé vendredi que c’était là « une décision unilatérale qui sort complètement du cadre du droit international ».
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Une annonce qui fait suite
à la normalisation des liens diplomatiques entre Israël et le Maroc
Le royaume chérifien a normalisé ses liens diplomatiques avec Israël en échange de la reconnaissance par Donald Trump de la marocanité du Sahara occidental.
L’annonce a été faite sur Twitter par Donald Trump. Dans une série de tweets, le président américain sortant a révélé que le Maroc et Israël allaient normaliser leurs liens diplomatiques. « C’est une percée énorme pour la paix au Moyen-Orient », s’est réjoui le pensionnaire de la Maison-Blanche, bien que le royaume chérifien se trouve au Maghreb… L’administration Trump œuvrait depuis plusieurs mois en coulisses pour que Rabat reconnaisse l’État hébreu. Le Maroc emboîte le pas au Soudan, à Bahreïn et aux Émirats arabes unis, qui avaient respectivement officialisé leurs relations diplomatiques avec Israël en octobre et en septembre derniers.
Mais à l’image de la paix entre Tel-Aviv et Khartoum, qui suivait le retrait par l’administration Trump du Soudan de la liste des pays accusés de soutenir le terrorisme, celle entre Israël et le Maroc semble là aussi le fruit d’une transaction entre Washington et Rabat.