Le goût est quelque chose de tout à fait subjectif, c’est pourquoi l’argument des rutabagas est bidon.
D’autant plus que quand on parle des légumes oubliés on parle pas uniquement des rutabagas.
On parle des légumes des nos grand-parents, de nos ancêtres et des ancêtres de toute la planète.
On parle d’un patrimoine de l’humanité. Un patrimoine qui nous a permis de vivre jusqu’à maintenant.
Et surtout un patrimoine qu’essayent de nous voler les multinationales à l’aide d’hybrides F1 (stériles ou dégénérescents) et d’OGM (stériles, mutants ou simplement polluant la biodiversité pour faire payer des royalties aux personnes dont les génotype des semences est sali par le pollen d’OGM des champs avoisinants. Renseignez-vous sur la police génétique de monsanto et l’encouragement à la délation).
Mais par chance la résistance est également en marche pour l’autonomie alimentaire des peuples. Car rappelons-le les légumes anciens sont reproductibles conformément au type aussi longtemps qu’on les cultive (à conditions de surveiller un minimum les croisements possibles). De plus comme ça a déjà été précisé, ils sont naturellement peu sensibles aux maladies et ne nécessitent pas d’engrais chimiques.
Pour ceux qui veulent des graines de qualité, je vous invite à aller voir du côté de l’association Kokopelli qui fait un très gros travail de conservation de variétés anciennes et qui vendent les graines de ces derniers. Ils ont absolument de tout.
Le jardin d’un curieux est pas mal aussi mais beaucoup plus limité.
Amis résistants, je vous souhaite une résistance fertile.