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« Depuis longtemps déjà, mais plus spécialement depuis la Guerre, nous assistons à un spectacle effrayant d’anarchie dans tous les domaines : religieux, international, politique, intellectuel, artistique, social, économique, financier, etc., et enfin familial. Si la famille elle-même est atteinte, c’est la preuve que le mal est très profond ; quand le père n’est plus respecté, la société court aux (...)
kontrekulture.com | Août 2017 | Claire Colombi |3 | Histoire |
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kontrekulture.com | Octobre 2015 | Arnold Ehret |1 | SantéScience |
Arnold Ehret (1866-1922) est né en Allemagne dans une famille de médecins et de vétérinaires. Il étudia le dessin qu’il enseigna pendant quinze ans dans une école technique à Francfort. Souffrant de problèmes cardiaques et d’une inflammation des reins, déclarée incurable, il visita plusieurs sanatoriums en Europe afin de s’initier à différentes méthodes holistiques de guérison, sans résultats probants. Il (...)
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C’est le jeûne d’une semaine en repos prescrit dans ce rituel qui guérit pas le roi !...
Bien vu, j’ai tout de suite compris dès que ca a été mentionné dans la vidéo, plus précisément c’est le corps qui s’autoguérit dans les meilleurs conditions, lors d’un vrai jeûne au repos total
Les scrofules étaient une des nombreuses manifestations de la tuberculose que les anciens rois de France étaient censés guérir lors des célèbres cérémonies des "écrouelles". Signe des temps ou châtiment divin pour infidélité et désobéissance au Sacré-Coeur, la famille des derniers rois fut très durement frappée par la tuberculose : citons, entre autres, le seul fils de Louis XV, dont le règne s’annonçait magnifique, et qui mourut prématurément de tuberculose ; je crois que le frère aîné de Louis XVI, Bourgogne, qui promettait également beaucoup, contrairement à son triste cadet, en mourut aussi. Louis XVI, dont la piété est une légende (sauf à l’extrême fin de sa vie), était de solide constitution mais tuberculeux ; et le dernier (vrai) roi de France, Louis XVII, mourut au Temple le 8 juin 1795 d’une péritonite tuberculeuse...
Ce ne sont pas seulement les prêtres, ce sont aussi les rois qui font des miracles ; c’est-à-dire que le fait d’être au pouvoir donne à l’homme le droit d’être absurde, parce que personne n’a le droit de le lui dire.
Raoul de Presles disait à Charles V : « Vos devanciers et vous avez telle puissance, qui vous est donnée et attribuée de Dieu, que vous faites miracles en votre vie, telles si grandes et apertes que vous garissez d’une très horrible maladie, qui s’appelle les escroelles, de laquelle nul autre prince terrien ne peut garir, ors vous ».
Cette dernière phrase était une flatterie. A cette époque, d’autres que les rois de France faisaient des miracles ; c’était la folie du temps ; les rois de Hongrie guérissaient la jaunisse, les rois de Castille les démoniaques, et les rois d’Angleterre les épileptiques ; ils prétendaient même guérir aussi les écrouelles, rivalisant ainsi de puissance miraculeuse avec les rois de France.
Du reste, il n’y avait pas que les rois qui avaient le don de guérir. On soutenait alors que tout enfant qui venait au monde une main en avant et avait aussitôt touché un cochon de lait, avait le même pouvoir que le roi de guérir les écrouelles.
Les bonnes gens croyaient sincèrement que cet affreux mal « dont le germe est une cacochimie, l’apparence d’un ulcère hideux à voir, dangereux au toucher et incurable, était tenu de disparaître sans autre formalité que l’attouchement de nos roi et par la seule parole, sans anneaux, sans simples et sans autres ingrédients et préceptes particuliers, ainsi vraiment par racle ».
Hélas ! le miracle n’était qu’un effet d’imagination ; mais qui aurait osé se plaindre d’avoir été trompé par le roi ?
C’était après le sacre des souverains, la veille des fêtes, Pâques, à la Pentecôte, à la Toussaint, à Noël, que cette comédie se jouait.
Le prévôt de Paris faisait publier le jour et l’endroit de cérémonie ; les malades s’y rendaient de bon matin.
Le premier médecin et les médecins ordinaires les visitaient et ne gardaient que ceux qui étaient sérieusement atteints, rangeait les malades sur plusieurs lignes, à genoux, les mains jointes. Le roi arrivait avec une suite nombreuse de princes, de prélats et de gardes du corps. Il s’approchait de chaque malade lui traçait sur le visage le signe de la croix avec la main droite puis répétait à chacun : « Le Roi te touche, Dieu te guérit. »
Et les rois se soumettaient tous à cette répugnante cérémonie, à cette folie malpropre.
Cordialement
Le roi et la noblesse de sang sont, en ce qui concerne le pays, comparables aux prêtres en ce qui concerne l’église.
Si moi j’arrive à momifier des citrons et des clémentines et à enlever des douleurs rien qu’en utilisant mon magnétisme, je n’ose pas imaginer ce qu’un roi de France oint par le baume sacré de la Saint Ampoule et du saint crême était capable de faire !
Et il n’y a rien de "répugnant" à soigner les malades !
Vive le Christ qui est Roi de France !
Les commentaires des biens-portants, et pourtant...
[...]
J’ai connu nombre d’athée qui devant une grosse maladie finissaient par réclamer Dieu...
L’absence ou le refus de toute croyance en quelque divinité que ce soit, l’attitude sociale ou politique, la doctrine niant l’existence de quelque dieu ou divinité que ce soit... On verra !
Le fait de reclamer Dieu dans des moments tres particulier de son existence ne signifie nullement y croire une fois retablit ....
Le fait de reclamer Dieu dans des moments tres particulier de son existence ne signifie nullement y croire une fois retablit ...
Ce n’est pas ce que j’ai écrit... Encore moins de ce que j’aurais pu sous-entendre !
... Réclamer Dieu signifie tout simplement réclamer l’aide de Dieu, la guérison et rien d’autre.
Donc y croire ou pas après la guérison... est hors sujet !
@Francky Ils y croyaient un peu vu qu’ils l’ont appelés, quel est l’intérêt de demander de l’aide à quelqu’un qui pour toi n’existe pas ?
J’ai entendu un monsieur Jacques Benveniste (médecin décédé) dire à la radio lors d’une émission d’archives, qu’il respectait a priori toutes les démarches thérapeutiques y compris celles considérées comme de la superstition. Sa seule question était : après analyse rigoureuse de la démarche expérimentée (par exemple l’homéopathie) que peut-on dire de ses résultats ? Sont-ils probants ?
Autrement dit, pourquoi ne pas utiliser telle ou telle démarche thérapeutique si elle a donné de bons résultats ?
On dit ailleurs que la foi soulève les montagnes. C’est vérifié. Il faut y croire pour y arriver.
Ces guérisons ne sont pas du domaine de la superstition, au contraire. La superstition est plutôt de croire qu’une guérison ne vient pas de Dieu, d’attribuer un pouvoir intrinsèque à un remède, ou à soi-même.
@Grindel Tirédunévi Les trois sont valables vous savez.
réponse à Francky
Le fait de réclamer Dieu dans des moments très particuliers de son existence ne signifie nullement y croire une fois retabli .
Voltaire nous en fournit lui-même un excellent exemple (voire les détails concernant sa demande d’un prêtre alors qu’il était en Allemagne et croyait sa dernière heure venue...il en riait lui-même quelques jours après).
Cela montre la terreur d’un athée matérialiste devant la mort, qui signait sa correspondance à destination des "lumières" EI (Ecrasons l’Infâme en parlant de Jésus Christ), ainsi que le peu de "foi" en leur croyance mortifère.
En tout cas j’imagine pas une seconde Macron ,Hollande ou Sarkozy toucher ou même s’approcher de centaines de tuberculeux
Pardonnez-moi, j’ai dû loupé des siècles d’histoire, sont-ils devenus roi de France ?
Les noms honteux de la ripouxblique cités par vous n’ont aucune sacralité ni ne jurent par Dieu peut-être par celui de Mammon en prêtant allégeance à la torah/ synagogue israhell plutôt qu’à la bible/ église et histoire de France / peuple de France.
On dit à juste titre que la noblesse, classe des bellatores, a été maintenue dans une prison dorée à Versailles par Louis XIV, qui n’a pas oublié "la fronde" de la noblesse alors qu’il était enfant.
Mais l’autre classe, celle des oratores, ne faisait elle aussi plus ce pour quoi elle était destinée. Pendant des siècles, le pouvoir sur le corps appartenait au sacré et la médecine a été pratiquée par les prêtres. Les premiers médecins de l’Hôtel-Dieu de Paris étaient ainsi également chanoines de Notre-Dame. On considérait que la maladie était un châtiment envoyé par Dieu à ceux qui ont pêché. Et l’Eglise a reconnu très vite les pouvoirs des saint guérisseurs, peut être plus par volonté d’assimiler des populations encore très imprégnées par le druidisme celtique.
Puis vient le temps des premiers conciles de l’Eglise interdisant aux prêtres de soigner les malades. En 1163, le concile de Tours interdit au clergé régulier la pratique de la chirurgie. L’Université résiste encore et au XIII siècle, lorsque sont crées les facultés de médecine, tous les professeurs sont chanoines. Au XV siècle, quelques laïcs commencent déjà à apparaître.
On peut comprendre que les progrès de la médecine, qui n’ont pas été freinés par une supposée interdiction de pratiquer des autopsies par l’Eglise d’ailleurs mais on est plus à une calomnie près, entraîne de fait une spécialisation du corps des médecins. Mais pourquoi l’Eglise devrait elle être le marche pied d’un scientisme médical, se privant du même coup d’une de ces prérogatives surnaturelles ou magiques dont le Christ et les premiers Apôtres avaient eux-mêmes recours, à savoir la guérison par le verbe et par l’imposition des mains ?
Je suis étonné que si peu de monde croie en ces miracles,c’est pourtant toujours pratiqué,le pape,certains médecin philipins,et j’en passe,même la science reconnait,par exemple les stigmates,l’effet placebo,regardez le poussin qui aimait un robot sur youtube,
combien de miracles,d’ovni,de tablette sumériennes,d’expériences scientifiques faudra t’il pour rendre moins manichéen,plus tétravalent,nos points de vus ? les jeunes ont ils déja un esprit cristallisé ? hey les jeunes faut lâcher un peu l’herbe le porn et les jeux vidéo.
Le pouvoir miraculeux de guérir des Rois était bâti sur la légende laissant entendre que ces derniers tenaient le pouvoir temporel de Dieu et qu’ils étaient en même temps son représentant.
Les lacunes en science de l’époque étaient propices à l’inspiration imaginative et au recours du surnaturel.
Cela dit, il ne s’agit pas de croire ou de mécroire en Dieu, mais simplement de remettre les choses dans leur contexte général.
Autrement dit, je dénonce seulement la supercherie humaine s’attribuant des prérogatives divines pour renforcer l’idée que le Roi, en tant que représentant de Dieu et défenseur de la catholicité, est intouchable dans sa personne et que sa fonction émane de l’élection divine.