La Fed de New York vient juste de lancer un avertissement à propos de la bombe à retardement du crédit hypothécaire subprime, qui recommence à s’amasser. (…) Mais contrairement à la dernière crise immobilière, une grande partie de ces bombes à retardement sont désormais garanties par le gouvernement.
Les subprimes sont le symbole de la crise financière de 2008, ayant explosés alors que les prix de l’immobilier s’effondraient. Les gens qui pensaient être propriétaires d’un actif ont réalisé qu’ils étaient simplement des locataires endettés. Ils ont géré la situation du mieux qu’ils pouvaient : soit en arrêtant de payer et en habitant les lieux jusqu’à leur expulsion. Le taux de défaut sur les crédits hypothécaires subprime a grimpé à 25 % en 2007. Les banques, se retrouvant avec des actifs inférieurs à la valeur des crédits, s’effondrèrent. Les titres adossés à ces créances hypothécaires implosèrent, les fonds obligataires également, provoquant le feu d’artifice désormais bien connu. Si les subprimes n’ont pas provoqués à eux seuls la crise financière, ils furent un rouage important d’une folle machine.
Aujourd’hui, cette machine est devenue encore plus folle. Les titres adossés à des créances hypothécaires, chargés de subprimes, sont plus que jamais sur le devant de la scène. À la différence que cette fois, les contribuables sont exposés en première ligne.