et 
!
Après l’avoir habillé de toutes les horreurs possibles (« extrême droite », « monarchiste », « clergé », « noblesse », anti-Léon Blum parce que Léon Blum est « socialiste et juif »), François Reynaert, le bien-penseur de L’Obs, reconnaît que « Maurras lui-même c’est un homme qui a une grande influence, qui a énormément de talent, il a un talent de pamphlétaire extraordinaire ».
« Maurras pensait qu’il fallait combattre les ennemis de l’intérieur, il appelait ça les quatre États confédérés : c’était les juifs, les francs-maçons, les protestants et les métèques, les étrangers »
Bon, après avoir visionné les 5 minutes 48 de la leçon, on n’arrive pas à avoir peur de Charles Maurras et à trembler comme François Reynaert. Pourtant, un panneau en deux couleurs nous avertit à quatre minutes quarante du début que « Pourquoi il faut s’inquiéter du retour du nationalisme ». À la fin, le prof de bien-pensance s’embrouille un peu quand il explique que la France ne doit pas se refermer sur elle-même sinon c’est le « suicide ».
Un suicide national si on défend le nationalisme... Car la France appartient désormais à l’Europe... François n’a pas dû être très attentif en maths dans son enfance. Une pointe finale qui arrive brusquement, comme si toute la démonstration avait été effacée au tableau, mais on ne va pas chipoter.
On espère pour Reynaert que son cours de démocratie sera projeté dans toutes les écoles maternelles de France. Ensuite, les enfants ont trop d’esprit critique et de sens de la moquerie, ça risquerait de générer des quolibets et du chahut.
À propos de moquerie, l’introduction de l’article de L’Obs dit ceci :
Charles Maurras, idéologue antisémite, concepteur d’un nationalisme absolu et nauséabond, collabo, est l’idole de Patrick Buisson... et semble inspirer de plus en plus les discours à droite, notamment celui de Nicolas Sarkozy. Mais qui était vraiment Charles Marras ? Oncle Obs vous raconte tout. Regardez.
Charles Marras ! Tarras ? Sarras ? On notera avec gourmandise l’emploi du terme nauséabond, qu’on croyait définitivement cramé, tant il a servi de serpillière aux penseurs à cours d’arguments. Mais non !
Histoire du nationalisme français chez Kontre Kulture
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