Moïse, Ariel .... Haïti a bien changé... Ont-ils aussi retrouvé des artefacts vieux de 5.000 ans qui attestent de la propriété de l’île ?

Je me suis fait la même réflexion...

Il a dû après coup se dire " merde quand même "

Dailleurs ceux QUI étaient à la manœuvre à l’époque avec le trafic des esclaves et la traite négrière, sont ceux là-même QUI attisent le feu en Afrique et sont derrière le trafic de migrants en Méditerranée !

C’est impossible : Haïti est un état-zombi. Un cadavre ambulant et téléguidé et régulièrement remplacé par une copie presque identique à mesure que les anciens se décomposent trop ne saurait être victime d’un assassinat : la plupart des chefs d’état haïtiens de peu de charisme sont de toute façon traditionnellement des zombis, et ce fut le plus probablement le cas de Jovenel Moïse comme de Cédras plus tôt dans l’histoire de ce pays. Il n’y a pas d’économie locale et tous les décideurs officiels obéissent à des QG situés au loin. Le nationalisme haïtien est un genre culturel inexistant en dehors de la chanson politique et des célébrations vaudou ou vaguement vaudouisantes. En dehors de ces deux domaines précis personne ne veut être haïtien.

Jusqu’en 1945 Haïti était une dépendance américaine et FDR eut alors l’idée qu’Haïti serait plus facile et plus rentable à diriger de cette façon : indépendance complètement factice selon une constitution dont les petits caractères renvoient tous à des instances internationales ou des pouvoirs privés dont les QG sont ailleurs.

C’est ce que les géographes nomment un pays sous pavillon de complaisance, le but étant essentiellement la possibilité pour des entreprises mondialistes complètement interlopes d’en arborer la nationalité pour échapper à toute surveillance. Le but pour FDR (sur le modèle de ce qui s’était fait plus tôt, avant l’occupation américaine, sous la tutelle française de fait qui fut mise en place à partir de Boyer) était de mettre Haïti à l’abri des regards de cette partie du peuple américain qui avait tenu pendant l’occupation à enquêter sur les malversations commises en son nom.

Les trois principaux pavillons de complaisance utilisés dans le domaine interlope maritime, sont Haïti (tous les quais et bords de mer d’Haïti sont privés depuis la première constitution de 1804 : le pays des esclaves libérés était en fait un repaire de pirates aux compagnies d’origine barbaresque, ceux-là même qui en avaient été les importateurs : ce pays fier d’avoir fait la plus grande révolution anti-esclavagiste de tous les temps, ce qui n’est pas tout à fait faux, est quand même le seul où l’institution de l’esclavage a continué à exister depuis de tout l’hémisphère : les "reste-avec"), le Libéria, et le Panama. Et comme par hasard ces trois pays résultent à l’origine d’une entreprise de libération d’anciens esclaves noirs (francophones, anglophones et hispanophones) dont l’élite se fait esclavagiste à son tour.