Facebook, entre censure et infantilisation
Nous reproduisons ici un article de Xavier Eman paru dans le quotidien Présent du 6 juillet 2021. Les intertitres sont de notre rédaction.
Contre « la haine »
On le sait, l’entreprise de Mark Zuckerberg est depuis longtemps à la pointe du combat contre la « haine en ligne ». La « haine » en question, on le sait aussi, c’est tout ce qui contrevient à la pensée dominante, mondialiste, immigrationniste et ethnomasochiste ; en gros toute expression de type patriotique ou identitaire. Cette « vigilance » du géant du Net a ainsi entraîné la fermeture arbitraire de nombreux comptes dissidents et le fait, par exemple, que la simple citation du nom d’Alain Soral entraîne désormais la suppression automatique du message et une menace de bannissement du réseau.
De la punition à la prévention
[...] Après la répression, le maternage… C’est pourquoi le réseau social teste de nouveaux outils destinés à lutter contre cette potentielle « radicalisation » (à l’extrême-droite exclusivement semble-t-il…), redirigeant notamment les utilisateurs vers des pages « d’aide » s’ils constatent « l’extrémisme » de certains proches. C’est ainsi que nombre d’internautes ont pu voir fleurir sur leur page Facebook de nouveaux messages d’alerte se déclenchant lorsque les algorithmes de surveillance du média repèrent qu’ils ont consulté des publications jugées (sur quels critères ?) susceptibles de les encourager à s’éloigner du camp du Bien et des Bisounours.
« Des groupes violents tentent d’utiliser votre colère et votre déception. Vous pouvez prendre des mesures pour vous protéger et protéger les autres », explique l’un de ces messages tandis qu’un autre invite carrément à la délation en ces termes : « Vous inquiétez-vous qu’une de vos connaissances se radicalise ? Nous tenons à empêcher l’extrémisme sur Facebook. D’autres personnes dans votre situation ont bénéficié de soutien de manière confidentielle ».
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