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Le pouvoir tient son "Breivik" : blanc, nationaliste, antisémite, antimaçon et anti-Macron

Il faut lire cet article en entier pour prendre la mesure de l’incroyable danger du terrorisme ultranationaliste blanc antisémite, antimaçonnique, antinoir, anti-homosexuel et anti-islamiste.

Le grotesque le dispute au pitoyable dans le récit du parcours de Guillaume, le jeune homme qui voulait tuer le président de la République.

En appréhendant le pré-tueur de masse (il voulait aussi écraser des gens), muni d’un couteau acheté au Franprix du coin, les as de l’antiterrorisme de Castaner ont sauvé le pays.

Heureusement que Guillaume a détaillé sur le forum de jeuxvideo.com toutes les horreurs qu’il destinait aux minorités qu’il haïssait ! C’est une chance pour les enquêteurs qui, dans le cas des attentats de 2015-2016, ont surtout péché par manque de chance, relâchant leur surveillance sur des détenus « hybrides » particulièrement dangereux qui préparaient leur coup juste avant les attentats après avoir été « formés » en prison au contact de djihadistes expérimentés qui passaient les frontières avec une facilité déconcertante, par exemple...

PS : on sait très bien que Breivik n’était pas antisémite, mais le Breivik français, qui n’est pas passé à l’acte, heureusement, se présente comme tel. Sinon, quel intérêt de médiatiser son cas ?

Il faut bien que jeunesse se passe et que DILCRAH vive...

- La Rédaction d’E&R -

 


 

« Je me suis rappelé ce qu’avait fait Maxime Brunerie et cela m’a donné l’idée. » En garde à vue à la sous-direction antiterroriste (SDAT) ce 28 juin 2017, Guillaume M. assume ses velléités extrémistes : oui, il voulait éliminer Emmanuel Macron, élu un mois auparavant à la présidence de la République.

 

Ce jeune ultranationaliste, domicilié à Argenteuil (Val-d’Oise), envisageait de passer à l’action le 14 juillet, lors du traditionnel défilé militaire sur les Champs-Élysées. Et ainsi imiter le militant néonazi qui, en 2002, tenta d’assassiner Jacques Chirac à la carabine sur la même avenue parisienne… « Quitte à tomber, autant que ce soit pour tuer un politique et déstabiliser le système », fanfaronne Guillaume M. devant les enquêteurs.

Deux ans plus tard, le jeune homme, âgé désormais de 25 ans, dort à la prison de Fleury-Mérogis (Essonne). Fin juin, le juge d’instruction a ordonné son renvoi devant le tribunal correctionnel de Paris pour « entreprise individuelle terroriste » et « transport d’explosifs et d’armes de catégorie D en relation avec une entreprise terroriste ». Il est rare que la justice ait recours à la première infraction : introduite par une loi de 2014, elle vise à neutraliser en amont « les loups solitaires », ces radicalisés qui agissent sans réseau criminel et qui sont, donc, moins détectables.

L’enquête a en effet démontré que Guillaume M. était un jeune homme isolé malgré un court passage dans les Jeunesses nationalistes, un mouvement d’ultra-droite dissous en 2013. Désocialisé, sans emploi ni ami, il se réfugiait dans un monde virtuel, galvanisé par les vidéos relatives à la tuerie de Colombine aux États-Unis ou aux massacres du terroriste norvégien Anders Breivik.

 

« Je cherche une arme genre AK avec min. chargeur »

Ce sont d’ailleurs ses écrits exaltés sur le forum Internet jeuxvideo.com qui l’ont trahi. Sous les pseudonymes « LaChanclonche » et « PsychoAgricole », Guillaume M. avait commencé à s’épancher sur son projet mortifère.

« Je cherche une arme (semi auto-obligatoire) genre AK avec min. un chargeur (c’est du 7,62 x 39), écrit-il à un internaute avant son interpellation. Mais comme j’ai un casier, je ne peux pas passer par la voie légale… Je veux buter des gens, voilà je te dis vu que tu me prends pas au sérieux […] Je veux faire le plus de dégâts possible. »

Son interlocuteur, à qui il demande de se renseigner auprès d’un vendeur d’armes, va au contraire le dénoncer sur la plateforme de signalement Pharos. Une enquête discrète est alors lancée.

Grâce à l’adresse IP, les policiers localisent le domicile du père de Guillaume M. à Argenteuil. Le 28 juin 2017, ils viennent perquisitionner le pavillon, mais celui-ci est inoccupé. Le jeune nationaliste est finalement repéré à quelques rues de là, au volant de sa Citroën visée par un avis de recherche. « Faites pas les fous, j’ai un couteau ! » hurle-t-il alors en fixant les policiers avec, selon eux, « un air déterminé ».

[...]

« L’AK47 pour la tuerie de masse, le Glock pour Macron »

C’est en analysant son ordinateur que les enquêteurs lèvent le voile sur ses projets terroristes. Au cours du mois de juin, le jeune homme a effectué de nombreuses recherches inquiétantes : « calendrier Macron », « comment passer à l’acte terroriste », « eau oxygénée TATP », « écraser plusieurs personnes en voiture  », « où acheter un jerrycan d’essence »…

[...]

En garde à vue à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), Guillaume M. admet que, outre « tirer » sur le chef de l’État le 14 juillet, il envisageait de « tuer plusieurs personnes de chaque communauté minoritaire, c’est-à-dire musulmans, juifs, noirs, homosexuels et francs-maçons ».

Lire l’article entier sur leparisien.fr

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