La manif-flop précédente du 6 octobre contre les violences faites aux femmes (et surtout aux lesbiennes) :
Un an après la vague #MeToo, les féministes espéraient un « raz-de-marée féministe » dans les rues d’une cinquantaine de villes, en marge de la mobilisation des Gilets jaunes. « Stop aux violences sexistes », ont scandé les participants, parés de violet, couleur choisie par le mouvement #NousToutes.
À Rennes, plusieurs centaines de personnes ont marché en fin de matinée derrière des banderoles de tête ras le viol » et « stop aux violences sexistes, stop à l’impunité ». Parmi elles, une majorité de femmes, mais aussi de nombreux hommes.Des manifestants portaient des pancartes clamant « on veut des droits, pas des roses », « abuse de l’amour, pas des femmes », facho, macho, ils nous cassent le clito »...
« C’est très important d’être là aujourd’hui, de rendre visibles les violences sexistes et sexuelles », car même si « on en entend parler tout le temps, sans arrêt (...) elles ne sont pas toujours suffisamment visibles auprès du plus grand nombre », a expliqué à l’Agence France-Presse Iris, 20 ans, membre du collectif #NousToutes35.
Pour Tanguy, un étudiant de 19 ans, « c’est un mouvement qui n’a pas de sexe, ce n’est pas un combat des femmes contre les hommes, mais un combat des hommes et des femmes, ensemble, contre les inégalités ».
Une « mobilisation inédite »
« Cette mobilisation est inédite » dans son ampleur, a souligné samedi matin sur France Inter Caroline De Haas, une des instigatrices de ces marches féministes. « D’habitude », à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes (25 novembre), « on est quelques centaines, quelques milliers. Là, on va être partout en France des dizaines de milliers de personnes », a poursuivi la militante féministe.
À Paris, le défilé doit partir à 14 heures d’Opéra, jusqu’à République, pour réclamer la fin de « l’impunité des agresseurs », ainsi que « des mesures ambitieuses et des moyens financiers suffisants pour que l’action publique mette la lutte contre les violences en top des priorités ».
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À Paris, la gent masculine sera cependant exclue d’un « petit espace non mixte » pour rassurer des « femmes victimes de violences diverses qui ne se sentaient pas à l’aise à l’idée de défiler avec des hommes autour d’elles », selon Marion Schaefer, coorganisatrice de #NousToutes. Une initiative critiquée sur les réseaux sociaux, y compris par des militantes féministes.
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