Une intégration sans histoires des habitants des Chapuis
dans le paysage de Ternant
À Ternant, les membres de Culture pour tous ont visiblement fait tomber la méfiance et l’inquiétude qu’inspirait l’annonce de leur arrivée dans le village.
Samedi 27 mai, au soir, après le concours de belote du Club de l’amitié, le sujet suscite un intérêt poli, sans plus : « Ils n’ont jamais causé de souci », assure un des responsables. « Ils sont très sympas. La femme (sic) est agréable », confirme un autre, l’œil qui frise.
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Absence de prosélytisme
À l’écart, en direction de Saint-Seine, un homme qui habite dans le secteur des Chapuis s’étonne a posteriori de la médiatisation qui a accompagné l’arrivée de la micro-communauté : « S’il n’y avait pas eu les articles, on n’aurait jamais rien su, rien remarqué. » Pour les avoir rencontrés à plusieurs reprises, il ne tarit pas d’éloges : « Ce sont des gens normaux, qui travaillent beaucoup, et très bien. Ils ne sont pas refermés sur eux-mêmes. Au contraire, ils cherchent plutôt à avoir des contacts. »
Sans faute, le parcours de Culture pour tous à Ternant ? C’est ce qu’atteste un des services en charge de la surveillance du territoire. [...] « Il n’y a eu absolument rien à signaler. »
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Qui sont nos voisins de l’ultra-droite installés à Ternant depuis 2014 ?
Quels liens la poignée d’habitants des Chapuis, à Ternant, entretiennent-ils avec Alain Soral et Égalité & Réconciliation ? Le Journal a poussé le portail du hameau à la rencontre de la communauté. Récit.
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Le choix d’Égalité & Réconciliation s’est porté sur Ternant par opportunité. Le prix était dérisoire. « Il n’y avait pas de section locale et le secrétaire général nous avait missionné pour trouver un lieu central non loin de Paris. J’ai participé aux visites. Le retour à l’ancien est important pour la structuration de l’esprit. » [...]
Notre interlocuteur confie qu’Alain Soral s’est rendu à plusieurs reprises sur les lieux pour suivre l’avancée des travaux. « Les Chapuis est un lieu pour organiser des rassemblements avec des militants, un espace de travail, où un site pour les vacances. » À terme (sans aucune échéance affichée), huit logements seront créés. Deux sont aujourd’hui habités. Un autre pourrait l’être début 2018. « Nous réhabilitons au fur et à mesure que tombent des financements. L’enjeu est de réussir à développer un lieu de vie et le rendre économiquement viable, de l’exploiter pour qu’il soit rentable. » Un verger, un potager, 29 poules… L’entreprise de culture de fruits et pépins à noyaux envisagée à l’achat n’est plus à l’ordre du jour. Mais pourquoi pas une maison d’hôtes. « Nous prônons le retour à des choses simples. »
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Où en sont les travaux de la ferme de Ternant ?