Egalité et Réconciliation
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Le pays de la Terre Promise a besoin de gens qui travaillent

Le dynamisme d’Israël est très lié à l’immigration.

Dans la décennie qui a suivi l’effondrement de l’Union Soviétique, un million de personnes sont venues s’installer en Israël, et cette migration a largement alimenté le décollage du pays et la croissance de ses start-ups.

Les hommes d’affaires israéliens bénéficient toujours des liens avec les autres pays que cette diaspora a favorisés, et ils ont des relations d’affaires à Palo Alto, la ville du siège social de Facebook, comme à Hong Kong, qui leur permettent de trouver de nouveaux talents et de nouveaux marchés.

Mais Israël ne peut plus compter sur l’effondrement d’une autre nation pour entretenir ce dynamisme. Entre 1990 et 2010, l’immigration a chuté de 200.000 personnes par an à 17.000 personnes par an. Ce manque d’enthousiasme peut s’expliquer par les tensions politiques, et l’attractivité plus grande des Etats Unis, qui promettent un meilleur niveau de vie aux migrants.

En outre, la démographie s’essouffle, et les deux groupes ethniques qui se développent le plus rapidement sont aussi ceux qui sont les moins impliqués dans l’économie des nouvelles technologies : les Arabes israéliens, qui sont les moins éduqués, et les haredim, les Juifs ultra-orthodoxes, à qui le gouvernement paye les études pour l’enseignement de la Thorah. Or, les deux tiers des personnes de ce dernier groupe ne travaillent pas ; en revanche, ils font des bébés. Alors que dans les années 1960, seulement 15% des enfants israéliens fréquentaient les écoles arabes ou haredi, cette proportion est de la moitié aujourd’hui. Et si cette tendance se poursuit, selon le Taub Centre, un think-tank israélien, ils pourraient représenter 78% de leur génération en 2040.

Si tous ces haredim ne se mettent pas au travail, d’ici là, cela posera un grave problème pour le pays. Après tout, ils sont éduqués, et parfaitement capables de travailler… Un jour, il faudra qu’ils s’y mettent, eux aussi, conclut The Economist.

 






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